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Jeudi dernier, lors de la
plénière de la 4e session ordinaire de l'année en cours, l'APC de Constantine a
voté, à une grande majorité, le projet du budget primitif de l'exercice 2017
d'un montant de près de 350 milliards de centimes.
Et d'autres points de l'ordre du jour, notamment la dissolution de l'entreprise de gestion du marché de gros de fruits et légumes (Magrofel) et la mise en adjudication aux enchères publiques dudit marché. Le projet de budget, qui accuse un déficit de plus de 15 milliards de centimes, a nécessité pour son équilibre une réduction des salaires des employés à 11 mois. Et dans ce sillage, le secrétaire général de l'APC a indiqué que «nous avons comme dépenses, au titre du budget primitif, près de 350 milliards de centimes contre un peu plus de 335 milliards de centimes de recettes, soit un trou de plus de 15 milliards. Nous avons dû recourir, ajoutera-t-il, à des coupures dans les dépenses obligatoires ou à une réduction à 11 mois des salaires des employés au lieu de 12 mois, et ce pour combler le déficit». Au cours des travaux de la session, il a été décidé de dissoudre l'entreprise publique communale de gestion du marché de gros de fruits et légumes (Magrofel), qui a fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps et dont près de 70 commerçants ont tenu un sit-in, le même jour, devant l'hôtel de ville en brandissant des pancartes où il était écrit, entre autres, «Nous défendrons jusqu'au bout notre gagne-pain», «C'est plus de 500 familles qui vivent de ce marché», signifiant par-là même leur refus de la dissolution retenue par les élus et leur détermination à faire pression sur ces derniers. Cependant, les membres de l'APC, nullement impressionnés, sont passés outre et lorsque après le vote de dissolution, un représentant des commerçants du marché de gros a voulu prendre la parole, le P/APC, Rira, l'a de suite interrompu lui disant que «Si tu as le droit d'assister à la session, tu n'as pas, par contre, le droit de prendre la parole». Et de le menacer d'expulsion dans le cas où il ne se conformait pas à la réglementation. Les commerçants dehors, mis au courant du vote, ont crié toute leur colère à l'adresse des élus, engendrant un grand vacarme de protestation et ne se sont dispersés que près d'une demi-heure après. Dans la salle de délibérations, l'examen des autres points s'est poursuivi comme si de rien n'était et même les observations du directeur du Patrimoine, faisant état que la dissolution officielle de Magrofel nécessite sa liquidation d'abord, n'ont pas fait reculer le maire. En effet, celui-ci répondra qu'une commission, composée de deux directeurs et de deux élus, s'en chargera de même que pour l'organisation des enchères. |
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