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Des routes et des ronds-points inondés: Bouchons monstres sur la plupart des grands axes de la ville

par D. B.

  A la faveur des averses qui se sont abattues ces deux derniers jours sur Oran, le sempiternel problème des avaloirs obstrués et des routes mal façonnées a resurgi une fois de plus. L'énième désolant spectacle d'axes routiers bloqués, de carrefours inondés par les eaux pluviales et des embouteillages monstres s'est, une fois de plus, offert au regard des Oranais dépités par la flagrante insuffisance en matière de prise en charge de ce problème.

Ronds-points inondés, routes coupées et impraticables, torrents de boue, etc., tel est le lot quotidien des Oranais durant presque toute la matinée du mardi et du mercredi. Même constat, mêmes conséquences, même paysage en deux jours, la ville offrait le visage d'une cité presque « sinistrée ». A quelques exceptions près, toutes les artères et les ronds-points de la ville ont été inondés, créant parfois des bouchons monstres. Hier matin, pour rallier Haï Es-Sabah par le 4e périphérique, il aura fallu aux automobilistes plus d'une heure et demie à cause des interminables bouchons, notamment au niveau du rond-point de Haï Es-Sabah et de celui de l'hôpital du 1er Novembre. A certains endroits, notamment en allant du rond-point de l'université de l'USTO vers celui de la clinique Nekkache, les automobilistes étaient priés de faire demi-tour car le volume d'eau accumulé ne permettait pas le passage d'un véhicule. Certains automobilistes coincés par les eaux prenaient leur mal en patience en attendant les camions de dépannage. C'est surtout les grands axes de la partie Est d'Oran qui ont été les plus touchés par l'accumulation des eaux. Le trafic automobile a été perturbé aussi dans d'autres endroits de la ville d'Oran et sa périphérie, notamment sur l'axe menant d'Oran à Aïn El Beïda par l'hôpital militaire. C'est aussi le cas près de la nouvelle gare routière El Bahia, au niveau du 2e périphérique, sur l'axe reliant l'Enset à Es-Sénia, celui reliant le rond-point de la Glacière à Aïn El Beïda, le bd Chakib Arslane, etc. En l'absence d'un réseau performant pour l'évacuation des eaux pluviales, les routes de la ville et de sa périphérie demeurent vulnérables face à la pluie. Même les routes nouvellement réfectionnées n'échappent pas au rouleau compresseur des inondations. Il a suffi de quelques gouttes de pluie pour mettre à nu les tares des travaux menés par les collectivités locales pour la réhabilitation du réseau d'évacuation des eaux pluviales à Haï Es-Sabah.

Dans certains endroits, il aura fallu l'intervention des services de police pour réguler la circulation comme c'est le cas au niveau du rond-point de l'université de l'USTO. Malgré les assurances répétées des services concernés et les campagnes de curage annoncées à grande pompe, les avaloirs existant tout au long des routes restent, pour la plupart, non fonctionnels à cause de l'absence ou du mauvais entretien périodique et systématique des collecteurs des eaux usées et de pluie, ainsi qu'au curage des avaloirs et autres bouches d'égout.