En dépit de la victoire de leur équipe vendredi contre l'US Tébessa pour
le compte de la neuvième journée du championnat de la division nationale
amateurs groupe Est, à domicile et à huis clos, les dirigeants de l'AS Ain M'lila sont sortis furieux contre le trio d'arbitres
composé de Ait-Ouamer, Ouazaa
et Zerrouki qui avait dirigé la rencontre. " Par ses décisions
incompréhensibles, tendancieuses et franchement partiales, l'arbitre a cherché
à tout prix à casser le jeu de notre équipe et à la défavoriser. Nous sommes
convaincus que ce referee nous a refusé un but tout à fait valable marqué
contre son camp par un défenseur tébéssi. Ensuite, il
nous a privés d'un penalty flagrant", a déclaré le président de l'ASAM, Bensid Cheddad, en fulminant
contre ces arbitres. Il annoncera qu'il a rédigé un rapport salé, accompagné de
"preuves" audio-visuelles, contre ce trio d'arbitrage, rapport
adressé à la Ligue nationale de football amateur. "Nous sommes pleinement
engagés dans ce championnat avec pour but l'accession. Et pour atteindre cet
objectif, nous avons consenti un investissement énorme. On ne veut pas que de
tels arbitres viennent ruiner les efforts de plusieurs années et l'espoir de
toute une ville", a ajouté le président m'lili,
visiblement marqué par la prestation de l'arbitre. Quant à l'entraîneur de
l'ASAM Sahraoui Toumi, il a axé ses propos sur les
aspects techniques du match en précisant que son équipe était diminuée par
l'absence de cinq joueurs, entre blessés et suspendus. Ce paramètre a été pris
en compte par l'adversaire, convaincu de repartir avec un bon résultat.
"Et pourtant, le match se déroulait normalement jusqu'au moment où l'arbitre
et l'un de ses assistants ont commencé, par leurs décisions intempestives, à
énerver nos joueurs dont la colère a augmenté après que le directeur du jeu a
annulé un but valable. Bref, je ne voudrais pas m'étaler trop sur les
circonstances du match. Je dirai seulement que si l'abitre
n'avait pas sifflé ce penalty valable qui nous a permis de marquer le seul but
de la partie, la situation aurait dégénéré car des centaines de nos supporters,
surexcités parce qu'ils suivaient les péripéties du match sur les nerfs,
étaient massés dehors, fébriles et menaçants. Cela dit, nous avons échappé de
justesse au piège tendu et par les arbitres et par l'adversaire. Nous sommes
toujours premiers. C'est cela l'essentiel ", a conclu Sahraoui.