Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Paradou AC: Dominer n'est pas gagner

par Fouad B.

  Le PAC, leader invaincu, a éprouvé bien des difficultés ce vendredi à Dar El Beïda face à son adversaire du jour, l'ASM Oran, qui l'a forcé au nul. Une équipe oranaise très technique et très appliquée aux consignes données par son coach Henkouche qui, et c'est le moins que l'on puisse dire, a bien étudié le jeu des Algérois. En étoffant son milieu de terrain et en bloquant les deux flans du Paradou de sorte à empêcher les latéraux de donner des ballons aux attaquants, et notamment à Naidji le buteur maison, le coach asémiste a obligé les locaux à puiser dans leurs réserves et faire dans l'improvisation pour tenter de trouver la faille dans l'arrière-garde des « vert et blanc » où le gardien Dahmane veillait au grain.

Dominateurs durant la première période mais sans réalisme, les camarades du capitaine Chaoui sont revenus sur la pelouse après la pause avec plus de détermination. Mais c'était sans compter sur les Oranais décidés à revenir indemnes au bercail et repartir avec un bon point. Multipliant les tentatives, les Pacistes butèrent à chaque fois sur un bloc soudé, mais le punch leur a fait malheureusement défaut. Pour preuve, le gardien Moussaoui n'a été, à aucun moment, inquiété et a passé donc un après-midi des plus tranquilles. A force de subir, les visiteurs ont fini par concéder un penalty peu évident, mais Naidji échouera contre le gardien Hamza Dahmane en état de grâce.

Loin de se décourager, les Pacistes jetteront toutes leurs forces dans la bataille et seront récompensés de leurs efforts par un but de Bouatba qui exploita une mésentente entre le gardien Dahmane et son défenseur Barka. Alors que tout le monde s'attendait à voir le leader engranger une autre victoire et marquer son territoire, l'issue de la partie prit une autre tournure dans le temps additionnel. Sur l'une de ses rares tentatives, l'ASMO obtient un penalty indiscutable que Belaâlem transformera. Deux points perdus pour le Paradou AC qui apprendra à ses dépens que dominer n'est pas gagner, et qu'un match n'est jamais fini avant que l'arbitre ne le décide.