L'Institut national de la productivité et du développement
industriel (INPED) a fêté avant-hier son cinquantième anniversaire. Cet
établissement a la lourde tâche d'accompagner la naissance et le développement
de l'industrie algérienne, notamment dans le contexte des années 60, avec une
seule ambition permettre aux jeunes cadres algériens de mettre sur pied une
industrie capable de rivaliser avec les meilleures, mais en plus, mettre entre
leurs mains les outils performants grâce notamment à l'assistance pédagogique
offerte par cet institut, dira Mme Fouzia Osmani, la
directrice générale de l'INPED. Un hommage a été adressé au président Abdelaziz
Bouteflika du fait que c'était lui qui fut l'ordonnateur en tant que ministre
des Affaires étrangères en 1967 pour la création d'un institut capable de
former des cadres algériens dans le contexte de l'époque, les perfectionner,
assister les entreprises publiques et trouver les solutions
technico-économiques à leurs problèmes tant organiques que de gestion. Le
projet fut suivi par le ministre de l'Industrie, M. Belaïd
Abdeslam, invité pour la circonstance mais pour des raisons de santé n'a pas pu
faire le déplacement à Boumerdès. Les anciens qui
étaient présents à cette cérémonie reconnaissaient que la tâche fut ardue ?mais
le cœur y était', dira un enseignant de la première heure. En cinquante ans
d'existence, l'institut capitalise plus de 45.000 diplômés formés dans les
domaines du management, marketing, langues? En outre, pour mener à bien ses
formations à la carte, l'institut est partenaire avec l'HEC Montréal (Canada)
Microsoft, IDEC Barcelone (Espagne). Par ailleurs, l'institut de Boumerdès s'apprête à lancer le programme MBA (maîtrise en
administration des affaires) qui sera dédié aux hauts cadres et dirigeants des
entreprises publiques et privées, assure Mme Osmani,
ajoutant que « le programme MBA exclusif de l'INPED n'a rien à envier à celui
des grandes écoles internationales de management ».