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Le nombre est passé de 45 puits en 2010 à 206 en 2016. Les forages ont été réalisés à la faveur des programmes de développement intégré destinés à l'irrigation agricole et à l'abreuvage du bétail. L'on sait qu'un objectif de 1.120.000 ha irrigués est visé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, dont au moins 10.000 à l'horizon 2019 pour la wilaya d'Aïn-Temouchent, qui en compte aujourd'hui quelque 7.000. Aïn-Temouchent compte aussi parmi les wilayas qui ne disposent pas de grands barrages d'eau, le recours aux puits de forage d'eau est admis en vue de combler le déficit de pluviométrie constaté durant ces dernières années. Les demandes de forages sont examinées par la commission ad hoc de la wilaya, composée de représentants de l'hydraulique, de l'agriculture, de l'environnement, de la santé, de l'ABH et de l'ANB. S'insérant dans le cadre du programme spécifique de l'économie de l'eau élaboré par le MADR en matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort particulier de la part de l'ensemble des intervenants du secteur. Il nécessite, essentiellement, la mise en place d'équipements économiseurs d'eau soit par aspersion (goutte-à-goutte), irrigation localisée ou la réduction de 50 % de l'irrigation gravitaire. Les responsables de la DSA encouragent les agriculteurs à exploiter les ressources en eau disponibles pour l'irrigation des céréales avec le recours au programme de soutien de l'État. L'État finance les équipements d'irrigation d'appoint par le biais de l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID) aux périmètres irrigués. Enfin, dans le domaine des ressources en eau, trois retenues collinaires ont été programmées pour être réalisées dans la wilaya d'Aïn-Temouchent au titre du quinquennal 2014-2019. Ces futurs ouvrages, totalisant une capacité de 8,5 millions de m3, contribueront à l'amélioration de l'irrigation des terres, laquelle ne concerne actuellement qu'une mince partie de la superficie agricole utile (SAU). Des capacités d'eau utiles auxquelles il faudra ajouter plus tard 1,6 million d'unités qu'apportera le barrage en projet d'Oued Besbès, dans la commune de Sidi Boumediene, en cours de réalisation, et Sidi Besbès et Sidi Ghassoul qui, à lui seul, peut recevoir jusqu'à 1,9 million de m3 d'eaux pluviales. |
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