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Le
président de la chambre d'agriculture de la wilaya d'Oran vient de lancer un
appel aux agriculteurs locaux de se tourner vers la culture de légumineuses et
en particulier celle du pois chiche. Pour le hadj Brachemi,
cette culture est très peu gourmande en eau et peut apporter d'énormes
bénéfices à l'économie nationale. Ce denier défend sa demande par le fait que
la production de pois chiche ne demande pas de moyens matériels et humains
colossaux surtout que la mécanisation nécessaire existe et est facilement
accessible et pourrait aider à réduire la facture d'importation de plusieurs
millions de dollars. Il ajoutera « la culture de pois chiche peut se faire
tardivement, c'est-à-dire au mois de janvier et elle contribuera de manière
significative à enrichir les sols cultivés en azote et phosphate de façon
naturelle. On n'aura plus à recourir aux engrais chimiques dont les prix ont
pris une courbe ascendante ces dernières années ». Selon ce dernier, les
pouvoirs publics aspirent à arriver à 200 hectares de parcelles dédiées à cela
cette année.
Très courant en région méditerranéenne, le pois chiche est simple à cultiver. Peu exigeant en entretien comme en arrosage, le pois chiche est idéal au potager. De plus, il possède de nombreuses propriétés nutritives. Le pois chiche fait partie de la famille des fabacées et possède de nombreuses vertus, il est riche en protéines, glucides et fer, mais aussi en vitamines B et C. A titre d'exemple, dans le cadre des efforts consentis par les pouvoirs publics, via différents programmes de développement, la superficie destinée à la production des légumes secs dans certaines communes sera augmentée. En effet, les légumes secs, lentilles, haricots, fèves, pois chiches sont des denrées alimentaires très prisées en cette saison. Les légumineuses trouvent une place importante dans le quotidien. Riches en protéines et en fibres, elles apportent, en combinaison avec les céréales, les acides aminés essentiels que le corps ne sait pas fabriquer et que seuls la viande et le poisson fournissent. Pauvres en graisses, elles sont à mettre à l'honneur aussi souvent que possible. Près de 50% de la production est cultivée dans des parcelles dans la circonscription de Bethioua. Il y a aussi lieu de rappeler que le secteur de l'agriculture à Oran sera doté d'une unité de stockage de 30.000 tonnes de céréales et légumes secs répondant aux normes internationales. Ce silo sera réalisé à Oued Tlélat, commune à vocation agricole, sur une superficie de trois hectares. Confié à une société chinoise, ce projet prévoit des équipements sophistiqués permettant de renforcer les capacités de stockage des céréales, en adéquation avec le développement de cette culture ces dernières années à Oran. |
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