Des représentants des universités et des
entreprises de deux pays maghrébins, en l'occurrence l'Algérie et la Tunisie,
et leurs homologues de 7 pays européens,se
rencontreront les 26, 27 et 28 octobre à l'Uiversité Mentouri de Constantine pour plancher sur la mise en œuvre
d'une formation spécialisée en soudage et d'un centre de soudure pour
l'éducation, la formation et le contrôle de qualité,dans
les pays du sud de la Méditerranée, en l'occurrence l'Algérie et la Tunisie.
Selon un communiqué diffusé, hier, le vice-rectorat de l'Université des Frères Mentouri chargé des relations extérieures, de la
coopération, de l'animation, de la communication et des manifestations
scientifiques, les pays européens qui participent à cette rencontre sont la
Suède, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, le Portugal, la Grèce et la
Roumanie, en sus, évidemment, des deux pays maghrébins cités, sont membres d'un
projet appelé ?Erasmus', mettant en partenariat des universités européennes et
sud-méditerranéennes. La rencontre se déroulera au Campus 500 places de
l'Université Mentouri en sa qualité de membre du
projet «Erasmus + SM-WELD», initiales anglaises désignant le Centre
méditerranéen de soudure pour l'éducation, la formation et le contrôle de
qualité. Invité, hier, à présenter ce programme dans lequel est impliquée
l'université qu'il dirige, le professeur Abdelhamid Djekoune,
recteur de l'Université des Frères Mentouri, a
expliqué, succinctement, qu'il s'agit « d'un projet européen qui est destiné à
développer les capacités scientifiques de construction et de formation dans le
domaine de l'Enseignement supérieur, à travers un partenariat noué entre les
universités du sud et celles du nord de la Méditerranée ». Et à propos du thème
qui a été choisi pour cette rencontre, à savoir : la soudure, le même interlocuteur
a expliqué qu'il ne s'agit pas de la soudure simple, telle qu'elle est
enseignée sommairement, dans les centres de formation professionnelle, mais
d'une discipline qui est entrée, désormais, dans le domaine scientifique et
dont la pratique, en ce temps de développement des technologies, est devenue
plus complexe, plus « savante ». « Et une rencontre comme celle qui va s'ouvrir
mercredi, a souligné le Pr. Djekoune, nous fera
découvrir les nouvelles technologies de la soudure et comment former en la
matière des experts de haut niveau. Et à cet égard, il y aura la participation
de représentants des secteurs socio-économiques parmi lesquels ont compte ceux du Centre national des technologies
industrielles qui est en train de développer une grande expertise dans la
soudure ».