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Dans l'incapacité de convaincre le collectif des syndicats autonomes, notamment ceux de l'Education, de surseoir à la grève prévue, dès aujourd'hui, (les 24 et 25 octobre) et celle qui a précédé, le département de Benghebrit est en train de réfléchir à de nouvelles mesures visant la planification des activités durant les heures « creuses ». L'enjeu est de maintenir les élèves en classe, pendant la grève et leur permettre une série d'activités culturelles, historiques, artistiques. C'est ce qui ressort des déclarations de Mme Nouria Benghebrit, lors d'un point de presse tenu, en marge de la présentation du bilan de la mise en application de la plate-forme numérique de recrutement, hier, au siège du ministère. L'idée, explique la ministre de l'Education est d'inviter des historiens, des anciens moudjahidines, à se déplacer dans les écoles pour raconter l'histoire de l'Algérie et celle de la Révolution à nos enfants. Il est question, également, d'organiser des activités artistiques, de dessin et de musique au profit des élèves durant le temps libre. Il ne s'agit, nullement, selon Benghebrit, de remplacement des enseignants grévistes, mais pour elle , c'est une des solutions proposées, par son département, aux parents d'élèves et à la Fédération des parents d'élèves qui exigent du secteur de l'Education de maintenir les élèves à l'école par mesure de sécurité et par le fait que la constitution garantit à l'enfant le droit à l'enseignement. La ministre de l'Education affirme que cette mesure ne vise, en aucun cas, les enseignants grévistes, mais il s'agit, pour elle, « d'un protocole qui sera signé entre le ministère de l'Education et les directeurs de l'Education avec la contribution des autorités locales, afin d'assurer aux élèves de rester en classe, tout en profitant du savoir qu'il soit culturel ou artistique, et ce, en cas de grève et en cas de catastrophe naturelle, séisme ou inondations » Elle a, dans ce sens, appelé à l'enrichissement de ce protocole de la part des parents d'élèves et des fédérations des parents d'élèves et des enseignants. La ministre de l'Education n'exclut pas, cependant, le recours aux retenues sur salaires pour les enseignants grévistes du moment qu'ils ne travaillent pas, et ce, conformément à la loi en vigueur, en cas de grève. Benghabrit a tenté de convaincre, une nouvelle fois, les enseignants grévistes, en affirmant que le débat est concentré aujourd'hui, sur le départ à la retraire, à 60 ans, pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, alors que cette mesure n'est pas du tout nouvelle. Et d'ajouter « qu'il ne s'agit pas d'un changement, en profondeur, mais c'est tout simplement, d'un retour à une situation normale d'auparavant ». La ministre de l'Education a tenu à rassurer les enseignants, en affirmant que l'assiette de calcul pour la pension de retraite, en Algérie est faite, sur les 5 dernières années et non pas sur les 10 dernières années, comme le prétendent certains. Et d'affirmer que la suppression de la prime de rendement, dans le calcul de la retraite n'est qu'une rumeur. 63.000 enseignants et 5.000 contractuels recrutés cette année L'énorme déficit en enseignants qui a caractérisé cette rentrée scolaire et celles qui ont précédé, notamment, en Mathématiques et Physique, est en train de se régler, et grâce à la plate-forme numérique nationale utilisée pour le recrutement et effective depuis un an. C'est d'ailleurs, ce qu'a confirmé la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, en précisant que cette plate-forme numérique a permis, au secteur, d'exploiter les réserves d'enseignants aptes à enseigner, qu'ils se trouvent au niveau local ou national. La première responsable du secteur de l'Education a affirmé que son département a recruté 63.000 enseignants et 5.000 encadreurs , par le biais de cette plate-forme numérique, sans aucun recours, « aucun recours n'a été enregistré auprès de l'administration du ministère de l'Education » a-t-elle tenu à souligner. Tout en reconnaissant qu'il y a un déficit énorme en enseignants, dans les deux filières Mathématiques et Physique, elle a précisé que des instructions ont été données aux directeurs d'établissements de conclure des contrats avec des enseignants pour combler ce déficit. Et d'ajouter « on est à 5.000 contrats signés avec des enseignants contractuels ». La ministre a précisé que le recrutement des enseignants contractuels est en baisse considérable, cette année par rapport aux années précédentes. « C'est une réduction de 90 %, dans le recrutement des contractuels, comparativement aux années précédentes », a-t-elle affirmé. Elle a, également, souligné que les enseignants contractuels peuvent être titularisés dans leurs postes, si les inspecteurs du ministère de l'Education jugent qu'ils sont compétents. |
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