|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le
Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) organisera son 5ème
congrès, les 8, 9, 10 décembre 2016 à Alger. La décision a été prise lors du
dernier Conseil national, réuni le 30 septembre dernier, annonce un communiqué
du syndicat.
Selon le CNES, le prochain congrès intervient dans une période «particulière» marquée par de «profondes mutations» dans le secteur de l'Enseignement supérieur. Parmi ces mutations, le CNES cite: une «nouvelle génération d'enseignants», «un flux humain important», et le «début de l'apparition d'universités privées» ce qui, selon le syndicat, «pourrait menacer le caractère publique de l'Université algérienne». Le CNES constate, dans son communiqué, une «crise profonde» de l'Université, marquée par des «problèmes d'organisation», un «abandon évident de la pédagogie» et une «gestion en décalage avec le discours officiel». Le Conseil national du CNES a, également, dénoncé des «décisions et textes réglementaires de la tutelle qui a bafoué le principe de partenariat». Parmi les décisions que critique le CNES, l'équivalence entre le doctorat (ancien système) et le doctorat LMD, une mesure «qui ne prend pas en compte le parcours scientifique de chacun des deux diplômes », affirme le communiqué. Sur le même point, le CNES demande à la tutelle de ne pas fixer une date limite aux doctorants (ancien système) ayant «pris du retard dans la soutenance de leurs thèses», ce qui est de nature, explique le syndicat à «les pousser à la précipitation» ce qui «ferait perdre à la recherche scientifique sa démarche et ses objectifs». Par ailleurs, le CNES dénonce les «harcèlements de syndicalistes» dans plusieurs établissements du Supérieur dont les Universités Oran 1, El Tarf, et Mascara. Dans les trois universités citées, des syndicalistes «ont été licenciés, perturbés dans leur parcours professionnel ou attaqués en justice » par « des recteurs ou des directeurs d'instituts», ajoute le communiqué du CNES. Le syndicat dénonce, également, l'exclusion du représentant du CNES, dans la «2e réunion de la Commission paritaire au cours de laquelle a été prononcée l'exclusion illégale d'un enseignant de l'Université de Sétif». Le CNES « met en garde » la tutelle et exige que soient « prises en compte» les revendications du syndicat. Il demande l'intervention du ministère pour « mettre fin aux harcèlements et dépassements» à l'encontre des enseignants. Le communiqué du CNES n'écarte pas des «mouvements de protestations » aux niveaux « national et local » si ses préoccupations ne sont pas prises en compte. |
|