Le banc des remplaçants de l'équipe
nationale risque de nuire fortement au groupe, selon une source de la FAF. Des
joueurs n'ayant pas été titularisés par le sélectionneur national Milovan Rajevac, lors du match
contre le Cameroun, n'ont pas caché leur mécontentement. La déclaration de
l'entraîneur national à la fin du match confirme en fait ce malaise au sein de
l'équipe. «C'est moi qui compose l'équipe et je choisis les joueurs. J'assume
mes choix», a-t-il lancé en réponse à une question sur les joueurs mécontents.
Il s'agit en fait de joueurs qui ont l'habitude d'évoluer en tant que
titulaires. Ils n'admettent pas qu'ils soient relégués au statut de
remplaçants, ce qui les a amenés à se rebeller contre l'entraineur. L'autre
malaise qui couve en sélection consiste en le choix des joueurs. Rajevac avait indiqué qu'il travaille sur une liste de
joueurs préparée par la FAF. Des parties au sein de la FAF ont voulu, chacune
de son côté, placer leurs poulains et les sélectionner en équipe nationale. Rajevac a subi cette situation dans la mesure où la FAF lui
a préparé une liste, explique-t-on à la fédération. Aussi, des joueurs sont mis
sur la liste noire, alors qu'ils pouvaient apporter un plus à l'équipe, à
l'exemple de Zinedine Ferhat ou encore Ramy Bensebaini. Ces pratiques ont plutôt porté atteinte à la
crédibilité de l'équipe nationale et aux dirigeants de la FAF. Le nul concédé
contre le Cameroun risque d'approfondir ce malaise, sauf si Rajevac
prend le taureau par les cornes et décide d'imposer sa politique en écartant de
l'équipe et de son entourage ceux qui manipulent les joueurs ou tentent
d'imposer «leurs joueurs».