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Des travaux d'aménagement et d'embellissement à l'extérieur du cimetière de Ain El Beida, ont été lancés mercredi, apprend-on auprès de la commune d'Oran. Les premières opérations concernent les aménagement du mur d'enceinte fraîchement réalisé ainsi que l'entrée principale de la nouvelle extension de ce cimetière. Selon nos sources, d'autres travaux de terrassement et de bitumage, à l'extérieur, sont aussi programmés. Ces travaux sont effectués, en parallèle des opérations de transfert des divers réseaux, lancés dans le cadre de l'élargissement de l'axe reliant le cimetière à la localité de Ain El Beida. Lancée en début de l'année, l'extension du cimetière de Aïn El-Beida, sur l'assiette foncière de l'ex- bidonville ?Le Virage' ont été achevés. A l'intérieur, les travaux de réalisation des allées et des voies piétonnes, ainsi que l'installation d'un grand portail d'entrée; lancées après les opérations de terrassement ont été achevés il y a un mois. Les mêmes interlocuteurs indiquent que le site est fin prêt pour les inhumations. «En attendant l'achèvement des travaux à l'extérieur, ceux de l'intérieur du cimetière ont été complètement achevés» assure notre source. Dans une première phase, les travaux de terrassement, entamés au lendemain de l'éradication du bidonville, ont été achevés. Cette première étape a été suivie de l'installation d'un mur de clôture, tout autour de l'assiette foncière récupérée. Les autres travaux, avaient trait aux réseaux divers. A travers le relogement de plus de 300 familles, la wilaya d'Oran a récupéré environ 7 ha, sur lesquels était érigé le bidonville, qu'elle a destinés à l'élargissement du cimetière et à la réalisation d'une double voie pour faire jonction entre le boulevard périphérique et l'autoroute Est-Ouest. Plus de 5 ha donc, seront annexés au cimetière. Aussitôt l'opération de relogement parachevée, la wilaya d'Oran a consacré un budget de 1,5 milliard de centimes à la démolition du site et à la viabilisation du terrain, en mobilisant 100 camions et 30 engins pour déblayer les débris du bidonville et les transférer vers les centres d'enfouissement technique de la région. D'autre part, selon les mêmes sources, le projet de création d'un nouveau cimetière à Oran-est, décidé du temps de l'ex-wali, pour parer à la saturation de Aïn El-Beida, semble avoir été abandonné. Nos interlocuteurs affirment que l'extension du cimetière, sur plusieurs hectares des côtés sud et est, bute, toujours, sur le problème des coopératives agricoles qui se trouvent en plein milieu du terrain concerné par l'extension. L'initiative prise pour exploiter l'assiette de l'ex-bidonville ?Le Virage' est dictée, selon nos sources, par le fait que Aïn El-Beïda est presque saturé. Les mêmes interlocuteurs rappellent que les cimetières musulmans d'Oran datent de l'ère coloniale et sont dans leur majorité arrivés, à saturation. A titre d'exemple, dans la commune d'Oran qui possède 4 cimetières musulmans (sans parler des petits cimetières familiaux), 3 affichent déjà complet. Il s'agit des cimetières de Moul Douma, Sidi El Ghrib, El Melh. Le cimetière de Aïn El-Beida accueille quotidiennement une moyenne de 23 inhumations. Dernièrement, le directeur de la Régie communale des pompes funèbres avait affirmé qu'à ce rythme-là, d'ici 4 ou 5 ans, ce cimetière, l'unique ouvert, actuellement, à Oran, affichera complet. Signalons, enfin, que les cimetières d'Oran sont très anciens. Le cimetière de Sidi Ghrib ouvert, avant 1792, d'une surface de 62,94 ares, est le plus ancien. |
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