Le
premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a, de nouveau, appelé, hier, à la construction
d'un consensus national, démocratique et pacifique qui est l'unique solution à
la crise multidimensionnelle que traverse l'Algérie et sans cette option les
portes seront ouvertes à la destruction du pays et l'anarchie. Bouchafa, qui animait un meeting à Tizi
Ouzou dans le cadre de la célébration du 53ème
anniversaire de la création du FFS, a souligné que «la crise que connaît le
pays est d'ordre politique et sa solution ne peut être que politique». Avant de
soutenir que son parti poursuivra son combat, malgré les embûches, en vue de
concrétiser ce projet cher aussi à son chef historique feu Aït Ahmed Hocine
dont l'ombre a plané dans la salle où se tenait le meeting.
Le
FFS refuse les solutions proposées par le pouvoir, accusé de tentative de
détourner le citoyen des véritables enjeux de l'heure en réduisant la crise à
une affaire d'hommes, selon le responsable du FFS. Ce dernier n'a pas raté
l'occasion pour dresser un tableau noir sur la situation socio-économique du
pays en relevant la baisse continue du pouvoir d'achat du citoyen, la prolifération
du chômage et la dévaluation du dinar. Bouachafa s'en
est pris aux adversaires de son parti qui pariaient sur la mort du FFS suite au
décès de son chef charismatique en affirmant que le FFS est toujours vivant
même s'il a perdu son père fondateur, grâce aux militants restés fidèles et
loyaux au chemin tracé par le «zaïm». Pour le premier
secrétaire national, le FFS est un parti national et pour preuve les nombreux
militants et cadres des fédérations présents dans la salle. Il n'a pas manqué
de souligner à la fin de sa prise de parole que l'espoir demeure pour que
l'Algérie sorte de cette crise et bâtir une deuxième République démocratique et
des libertés tout en soutenant que cela reste possible à condition que toutes
les volontés œuvrent ensemble pour aboutir à un consensus national.