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Le wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, a effectué, dimanche dernier, une visite, dans 2
communes : Dahra et Taougrit, pour inspecter des
chantiers et inaugurer 2 établissements scolaires. Dans la commune de Dahra,
située à 90 km au nord-ouest de Chlef, M. Aboubakr Essedik Boucetta, accompagné du président de l'APW, M Ameur Amar, des directeurs de l'Agriculture, de l'Education
nationale, des Travaux publics et du Conservateur des forêts s'est rendu à Ouled Benabdelkader, un bourg
constitué de 7 hameaux éparpillés à travers le massif montagneux. Comme à son accoutumée
le wali a préféré donner tout d'abord, la parole aux habitants de ces contrées
lointaines qui sont venus en, grand nombre, exposer leurs préoccupations au 1er
magistrat de la wilaya. Celles-ci se résument à l'état de dégradation des
routes, l'alimentation en eau potable des populations locales, la couverture
sanitaire presque inexistante, le transport d'une façon générale et celui des
élèves scolarisés en particulier qui font défaut et enfin le manque
d'infrastructures sportives. Après avoir écouté attentivement les doléances des
habitants, le wali a tenu les rassurer que l'Etat ne ménagera aucun effort pour
que leurs conditions de vie s'améliorent et qu'en fonction des ressources
financières du pays, les services de la wilaya entameront des projets qui
permettront d'apporter des solutions à l'ensemble des problèmes posés. Bien
sûr, dira le wali « il y a des priorités à respecter à l'image de
l'alimentation en eau potable et le transport scolaire qui doivent,
impérativement être pris en charge dans les plus brefs délais ». Sur ces deux
points M. Aboubakr Essedik Boucetta a souligné que pour premier le problème sera réglé
d'autant plus que la station de dessalement d'eau de mer qui produit
quotidiennement 200.000 m³ d'eau couvre totalement les besoins en eau de la
population de la wilaya de Chlef, à l'exception de
Béni-Haoua, Bréra et Oued Goussine, 3 communes qui disposent de leur propre unité de
dessalement.
Il a instruit le directeur des Ressources en eau de solutionner le problème dans les plus brefs délais. Le wali a suggéré l'installation de fontaines publiques à des endroits bien précis du fait qu'il est difficile d'acheminer à chaque habitation une conduite d'eau, sachant qu'il s'agit d'habitations éparses. Quant au second point soulevé par les citoyens, le wali a, encore une fois, réitérer l'engagement de l'Etat de prendre en charge tous les frais du transport scolaire. Pour cela, le wali impute l'entière responsabilité aux élus locaux qui ne prennent pas d'initiatives pour solutionner le problème du transport scolaire. « L'argent est disponible de peu qu'on fasse la demande » dira le wali. Quant aux autres préoccupations, il appris acte. Il faut noter qu'un citoyen de cette bourgade a soulevé le problème des décharges sauvages qui nuisent à l'environnement. A ce sujet le wali a invité les élus locaux et également les citoyens à désigner un lieu de telle sorte qu'il soit accessible à l'ensemble des habitants d'Ouled Benabdelkader pour y déposer leurs déchets ménagers. Dans ce même bourg, un imam a souhaité une subvention de l'Etat pour la construction d'une nouvelle mosquée. A cela, le wali fera remarquer à l'imam qu' « il est de notre devoir de préserver notre patrimoine et d'apporter des travaux nécessaires pour la réhabilitation de nos anciennes mosquées ». Dans la commune de Taougrit qui s'étend sur une superficie de 256 km² et compte environ 45.000 âmes, le wali a inauguré 2 établissements scolaires. Le 1er est un collège d'enseignement moyen (CEM) qui portant le nom du chahid Zirmi Ziane situé à Ouled Mouhanni et comprend 11 salles de classe, 2 laboratoires, 1 atelier et 4 logements. Avec cette rentrée scolaire , 261 élèves ont rejoint ce collège. Le coût de cette infrastructure scolaire est estimé à plus de 170 millions de DA. Toutefois devant l'absence d'une cantine dans ce collège, la décision a été prise, sur place, pour équiper une grande salle, en réfectoire. Quant à la seconde structure scolaire inaugurée par le wali, c'est celle d'un lycée d'une capacité de 800 places et qui aura coûté à l'Etat plus de 305 millions de DA. Ce lycée comprend autre autres 18 classes et a accueillie, à ce jour, 161 élèves dont 70 garçons et 91 filles. Il est important de noter que l'effectif de certaines classes de ce lycée ne dépasse guère la dizaine d'élèves par salle. Lorsqu'on sait que la moyenne nationale tourne autour des 30 élèves par classe, on peut dire que les élèves de ce lycée sont bien lotis. A ce sujet le wali a indiqué que « notre politique est de réaliser un maximum d'infrastructures pour anticiper les surcharges des classes et souligner que 8 lycées et autant de collèges sont en cours de réalisation, à travers la wilaya de Chlef. Toutefois le wali fera remarquer que « certains chefs d'établissements scolaires font du populisme en acceptant un nombre important d'élèves, alors que dans d'autres lycées ou collèges le nombre d'élèves par classe est en dessous de la moyenne nationale ». Par ailleurs, compte tenu de la vocation agricole de la région, le wali et la délégation qui l'accompagne ont visité un périmètre agricole d'une superficie de 1.240 ha à Ouled Mouhanni, à Taougrit. Ayant appris que suite au manque d'eau et d'entretien d'arbres fruitiers, plantés il y a une dizaine d'années, et que l'état actuel présente un taux d'échec très important des plantations réalisées, le wali, pour y remédier a autorisé à titre exceptionnel les exploitants à creuser des puits dont les frais des travaux demeureront à leurs charges. Le directeur des Services agricoles de Chlef a indiqué que « des mesures vont être prises pour sauvegarder les plantations » Une autre halte du wali s'est effectuée dans une ancienne salle de cinéma inexploitée, au cours de laquelle, il a instruit le maire de la commune de Taougrit de procéder à sa location pour en faire, éventuellement une salle de fêtes. |
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