La
présidente par intérim du Syndicat national des enseignants et chercheurs
hospitalo-universitaires (SNECHU), Wahiba Ouahioune, a appelé, hier à Alger, les autorités concernées
à augmenter le taux des pensions de retraite de cette catégorie pour atteindre
80% du salaire à l'instar des autres secteurs. Dans une déclaration à l'APS en
marge d'une rencontre organisée par le syndicat, Mme Ouahioune
a mis l'accent sur la nécessité "d'augmenter les pensions de retraite des
enseignants et chercheurs universitaires de 55% à 80% du salaire à l'instar des
autres secteurs de la Fonction publique". La loi de la Fonction publique
interdit l'octroi d'une pension de retraite supérieure à 15 fois le Salaire
national minimum garanti (SNMG), a-t-elle précisé. Mme Ouahioune
a, dans ce cadre, rappelé "tous les problèmes et préoccupations évoqués
lors de cette rencontre, dont la question de versement des arriérés des
salaires des maîtres-assistants promus en 2015". Les participants à la
rencontre ont "examiné les voies susceptibles d'améliorer les conditions
de travail des enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires pour une
prise en charge optimale des malades", selon la responsable. Par ailleurs,
elle a appelé à renforcer la protection sécuritaire des médecins, maîtres-assistants
et chercheurs pour mettre un terme à la violence qu'ils subissent de la part
des malades et de leurs proches". Mme Ouahioune
a rappelé "l'importance de fixer les conditions permettant de bénéficier
de promotions professionnelles", précisant que le nombre des enseignants
hospitalo-universitaires au niveau national est de 4.500.