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visite en France, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué, hier, que la menace terroriste est
"plus préoccupante" au niveau de la bande sahélo-sahélienne et
nécessite la poursuite du dialogue et la coopération entre l'Algérie et la
France. "Force est de constater que la menace terroriste est encore plus
préoccupante, au niveau de la bande sahélo-sahélienne, objet de nos discussions
d'aujourd'hui", a-t-il précisé, soulignant que la situation est aggravée
par "la prolifération de la criminalité organisée, sous toutes ses formes,
ainsi que par des actions subversives d'organisations terroristes
transnationales visant la déstabilisation, aussi bien de cette région, que
celles de l'Afrique du Nord et du Bassin occidental de la Méditerranée".
Bensalah a ajouté que le terrorisme "frappe sans discernement, dans notre environnement immédiat, au Sahel, en Afrique de l'Ouest mais aussi en Europe". Et d'appeler les deux institutions parlementaires à "encourager" les gouvernements des deux pays à "poursuivre leur dialogue et leur coopération dans le cadre de la stratégie des Nations unies en matière d'objectifs communs et partagés". Bensalah a également plaidé pour "une politique de dé-radicalisation" et de "prévention" de la radicalisation "en impliquant les institutions publiques, la société civile et surtout le citoyen". Il a, de même, appelé à une mobilisation contre la xénophobie et l'islamophobie qui sont "en nette progression dans nombre de sociétés occidentales", des phénomènes "parmi les nouveaux visages de l'extrémisme qui alimentent le terrorisme". Pour sa part, le président du Sénat français, Gérard Larcher, a affirmé qu'avec l'Algérie "nous pouvons trouver des réponses", au terrorisme, reconnaissant que la France a "trop mal perçu" la 'décennie noire', en Algérie. "Avec l'Algérie, nous pouvons trouver des réponses pour surmonter le terrorisme", a-t-il dit, rappelant que "la France a trop mal perçu" la 'décennie noire', période durant laquelle l'Algérie était confrontée au terrorisme. Gérard Larcher a souligné, par ailleurs, que les relations bilatérales entre les deux pays ne sont pas "tributaires" d'une majorité politique ou de partis, soutenant que "ce n'est pas l'affaire de la droite, de la gauche ou du centre". Pour lui, la France et l'Algérie ont ouvert ensemble "une nouvelle ère", dans leurs relations et que face aux défis économiques, elles "doivent cheminer ensemble". Sur un autre plan, le président du Conseil de la Nation a souligné que la coopération économique, entre l'Algérie et la France, doit dépasser l'aspect commercial et favoriser l'investissement. "La situation est, donc, propice pour donner un nouvel élan à la coopération économique bilatérale. Une coopération qui doit dépasser l'aspect commercial et favoriser davantage l'investissement productif, le transfert technologique et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d'excellence", a déclaré Bensalah, dans une allocution à l'ouverture du 1er Forum algéro-français, de haut niveau, entre le Conseil de la Nation et le Sénat français. Et d'ajouter que les entreprises françaises, "qui ont une bonne connaissance de lEéconomie algérienne et qui sont favorisées par des facteurs propres aux relations particulières" entre les deux pays, "sont les mieux placées pour saisir les nombreuses opportunités, rendues possibles par l'énorme programme de développement, en cours, en Algérie, et ce, à travers des partenariats 'gagnant-gagnant'". Bensalah effectue une visite officielle de deux jours en France, à l'invitation de son homologue français, Gérard Larcher. |
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