Peu à peu, le pourtour de la muraille byzantine encadrant l'ancienne ville fait peau neuve. Le périmètre extérieur de la forteresse est un emblème parmi tant d'autres de la richesse architecturale, de l'antique Theveste et bien avant, la cité aux 100 portes, relataient certaines sources historiques. Longtemps délaissé à l'action néfaste et l'agression caractérisée, le monument archéologique disposant de 14 tours revoit la lumière.

Gazonné, l'espace aux alentours, et équipé de bancs et d'éclairage public, un entretien au quotidien, arrosage des espaces verts, collecte des ordures et aménagement d'une voie secondaire. L'objectif est la préservation de l'enceinte, de plusieurs centaines de mètres de longueur, mais aussi sa mise en valeur devant les visiteurs.

Aujourd'hui, la muraille byzantine, érigée au Ve siècle de notre ère, peut respirer, les gens l'admirent et d'autres travaux de réhabilitation seront exécutés, sa restauration, sur sa façade Est.

Cela entre dans le cadre d'un programme d'ensemble pour faire de Tébessa une destination dite de tourisme culturel, avec au final la revalorisation des sites et monuments historiques et naturels. Si la forteresse peut s'enorgueillir dorénavant de toute sa splendeur, l'autre monument phare de la cité, l'Arc de triomphe fait toujours l'objet d'actes d'incivisme de la part de certains riverains. Et dire que l'imposante bâtisse est depuis quelque temps déjà proposée pour faire partie du patrimoine archéologique international ! Alors que dira-t-on de l'aménagement de la place de la Liberté (ex-Carnot), des travaux qui tardent à démarrer réellement devant l'air dubitatif des citoyens.

Un centre-ville nécessitant un grand toilettage et une réhabilitation conséquente, car la ville étouffe sous les décombres, les autorités sont donc mises devant le fait accompli, afin que Tébessa retrouve son lustre d'antan.