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Le
sempiternel problème de transport des collégiens et des lycéens, domiciliés
dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague et Les Coralès, revient encore, une fois de plus, s'inscrire sur
la liste de l'absence de la prise en charge sur ce volet. En effet, le même calvaire
sera imposé cette année, à l'instar des années précédentes, aux dizaines de
collégiens et de lycéens et ce, en raison de l'absence d'un véhicule de
transport pour se rendre à leur collège et/ou leur lycée, situés dans la
commune d'Aïn El Turck.
Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de plomb, des grappes d'adolescents
devront poireauter au bord de la route, reliant le village de Cap Falcon à
ladite commune, en attendant le passage d'un taxieur clandestin. Nombre d'entre
eux arrive ainsi en retard à leur collège et/ ou leur lycée. Ce déplorable état
de fait s'ajoute également aux mêmes contraintes et autres désagréments
auxquels sont confrontés les enfants scolarisés demeurant dans les localités La
Madrague et les Coralès pour se rendre à leur établissement
primaire, situé dans le village de Cap Falcon. Le désolant spectacle, qui
s'identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la
localité de la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir
quiconque.
Des enfants, âgés entre six et dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que trois pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de trois kilomètres à pied pour se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents ignorent en réalité le danger qui les guette au bord de cet axe routier à grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l'infraction relative à la conduite en état d'ivresse est très répandue. Tôt le matin, ces écoliers se déplacent souvent dans l'obscurité et ce, en raison de la défaillance itérative de l'éclairage public, qui se produit fréquemment en hiver, dans cette zone. «Le transport scolaire pour nos enfants fait partie d'une chimère. Nous ne le revendiquons plus désormais depuis déjà longtemps, car nous savons à l'avance que c'est peine perdue», a déploré avec une pointe de dépit un parent d'élève, demeurant à la Madrague, abordé à ce sujet par le Quotidien d'Oran. Le même déplorable spectacle de collégiens et de lycéens faisant du stop au bord de la route à la sortie de Cap Falcon, pour se rendre à leur établissement scolaire, situé dans la commune d'Aïn El Turck, agresse le regard du plus imperturbable. En effet, au même titre que les écoliers de la Madrague et ceux des Coralès, les collégiens et les lycéens de Cap Falcon sont aussi durement confrontés aux multiples désagréments enfantés par l'absence d'un véhicule de transport mis à leur disposition. «Chaque année, les responsables concernés nous promettent de solutionner ce problème de transport et à chaque fois nous constatons finalement, au détriment de nos enfants, que ce ne sont, ni plus ni moins, que des promesses de campagne», a fait remarquer, outré, le père d'une collégienne fréquentant un CEM sis dans la localité de St Germain et domicilié à Cap Facon. «A mon humble avis, c'est inconcevable de rester encore à la traîne et ce, en n'étant même pas en mesure d'éradiquer définitivement une aussi insignifiante contrainte, qui a des répercussions négatives sur le moral des enfants lors des examens. C'est vraiment aberrant ! Nous ne comprenons pas pourquoi ce problème est ignoré», a encore fait remarquer notre interlocuteur. Toujours est-il qu'a priori, les écoliers de la Madrague, les collégiens et les lycéens de Cap Falcon auront encore, fort malheureusement, à l'instar des années précédentes, à endurer au bord de la route, l'indésirable éventail que charrient les rigueurs de l'hiver et ce, dans l'indifférence de tout un chacun. |
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