|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
C'est vendredi prochain que
sera donné le coup de starter du championnat professionnel de Ligue 2 cuvée
2016-2017. Plus d'une dizaine d'ex-sociétaires de l'élite seront au rendez-vous.
Le nombre important de prétendants va accentuer la difficulté cette saison où
seules les trois premières places sont synonymes d'accession. Un fait
particulier : tous les clubs, sans exception, se sont fortement renforcés à
l'exception du Paradou AC qui s'est contenté de trois nouvelles recrues en
raison de l'éclosion permanente de ses jeunes Académiciens. Deux clubs
seulement, le MCS et le CRBAF, ont prôné la stabilité de l'encadrement, alors
que toutes les autres formations ont préféré changer de staff technique. Voila les premières données à la veille du démarrage du
championnat qui s'annonce plein de suspense et de surprises. Avec la présence
de près de dix favoris, il est quasiment difficile d'émettre un pronostic
fiable sur les futurs lauréats à la Ligue1, notamment en raison du nivellement
des valeurs qui risque de caractériser ce championnat. Ajoutez à cela les clubs
qui, pour une raison ou une autre, vont faire souffrir leurs fans.
ASO, MCEE, JSMB, CABBA : Rectifier le tir Ces trois équipes ont déçu plus d'un lors de l'exercice écoulé. Ces trois formations, qui ont engagé de nouveaux entraîneurs et joueurs d'expérience, veulent rectifier le tir par rapport aux erreurs de la saison précédente. Medouar Abdelkrim, le grand décideur de l'ASO Chlef, a pris le taureau par les cornes et semble décidé à jouer l'accession. Au vu du recrutement et avec la venue de Younès Ifticene, le président Chélifien a confirmé ses prétentions dès le départ, contrairement à la saison dernière. C'est presque la même situation à El Eulma où les dirigeants du MCEE n'ont pas droit à l'erreur et sont attendus au tournant par une opposition qui guette le moment propice pour revenir aux commandes. La venue à la barre technique de l'entraîneur Rachid Bouarrata et l'engagement d'une pléiade de nouveaux joueurs confirment cette thèse. C'est dire que le MCEE demeure un sérieux prétendant à l'une des trois premières places. C'est le cas de la JSMB où les fans bejaouis ne veulent plus revivre le cauchemar de la saison passée. Le président Boualem Taïb a, encore une fois, montré sa disponibilité et sa bonne volonté pour remettre la JSMB à sa place comme le démontrent les moyens mis à la disposition du club. Le CABBA, qui a connu une intersaison quelque peu agitée, s'est renforcé pour répondre à l'attente de son public qui exige le retour parmi l'élite. Pour cela, les dirigeants ont opté pour le retour du coach Azziz Abbès qui connaît parfaitement la maison et les rouages de cette division où il a exercé pendant plusieurs saisons. PAC, ASMO, MCS, USMB : Revenir au devant de la scène Ces quatre formations sont considérées comme des postulants à l'étage supérieur et semblent bien armées pour revenir au devant de la scène. Les jeunes loups du Paradou, avec un nouveau staff technique espagnol, voudront prouver qu'ils possèdent de solides arguments techniques pour bousculer la hiérarchie, surtout avec le jeune prodige Mansouri qui est revenu au bercail en raison de sa non qualification au MCA. Quant aux gars de l'ASMO, ils livreront une lutte sans merci pour se procurer une accession exigée par leurs supporters et même par les autorités locales. Nour Eddine Sâadi, l'entraîneur asémiste, parviendra-t-il à relever le défi ? La tâche des Oranais n'est guère insurmontable, mais ce sera très difficile, d'abord par rapport à la présence de nombreux postulants et aussi en raison des prestations peu convaincantes des asémistes lors des matches de préparation. Certes, l'ASMO, vidée littéralement de ses titulaires, aura du mal à se relever pour confirmer son statut de prétendant, mais c'est jouable si tout le monde s'y met. Idem pour le MCS dont les joueurs ont entamé dans une période sensible une grève qui risque d'être pénalisante. Le problème financier demeure l'un des obstacles des responsables du Mouloudia, mais il faut convenir que le recrutement n'a pas été en conformité avec l'objectif assigné, notamment sur le plan offensif. C'est, du moins, l'avis de certains observateurs proches du club. De son côté, l'USMB, qui a traversé une crise interne sans précédent suite à une gestion catastrophique qui a duré des années, n'a d'autre alternative que de jouer ses chances d'accession à fond. Le public blidéen, connu par sa ferveur et son attachement à son équipe, exige le retour parmi l'élite. Mais l'USMB s'est-elle préparée en conséquence ? La question reste posée. JSMS, RCA, ASK, ABS, CRBAF : Retenir les leçons du passé Dans ce lot de formations, tout reste possible. Le RCA doit d'abord régulariser sa situation avec ses joueurs qui ont déposé leurs contrats au CRL pour espérer qualifier ses nouvelles recrues. Sinon, le RC Arba est appelé à connaître de nouveaux soucis. Le CRBAF, pour sa part, doit impérativement faire preuve de professionnalisme dans la gestion pour éviter la mésaventure de la saison précédente. Ceci est également valable pour l'A Boussaâda qui doit obligatoirement prendre conscience du danger qui la guette. Retenir les leçons du passé reste le leitmotiv des Boussaâdis lors de cet exercice. L'ASK, elle aussi, reste exposée aux risques et les autorités locales doivent intervenir pour mettre fin à une situation qui a failli coûter au club une descente au DNA la saison dernière. Pour la JSM Skikda, qui a la chance de compter sur un public, certes exigeant mais qui joue parfaitement son rôle de douzième homme, devrait imposer sa présence et, pourquoi pas, aller se mêler à la course pour l'une des trois premières places. GCM, WAB et USB : Le maintien avant tout Pour ces trois promus, il est clair que le maintien reste l'objectif primordial afin d'éviter une chute qui risque d'être fatale. Au vu des évènements de l'intersaison, seule l'US Biskra donne l'impression d'avoir fait une bonne préparation et réussi un bon recrutement pour assurer sa place dans l'antichambre de l'élite. Ce n'est pas le cas du GCM qui a connu plusieurs perturbations et une confusion dans la gestion ayant débouché sur le départ du coach Mehdaoui qui a été remplacé par François Bracci. Pour sa part, le WA Boufarik part dans l'inconnu après une longue absence du concert du football national. Mais, il n'entamera pas la compétition dans la peau d'une victime expiatoire, bien au contraire, il tentera de réaliser le meilleur parcours possible en championnat, avec pour principal objectif le maintien, bien sûr. |
|