Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Affaire Nihal Si Mohand: L'enquête se poursuit, aucune arrestation

par Nait Ali H.

L'enquête dans l'affaire Nihal Si Mohand se poursuit toujours et aucun élément nouveau n'est à signaler, près d'un mois après la confirmation de son décès, par le procureur de la République du tribunal des Ouacifs (40 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou), Fodhil Takharoubt. Les investigations entreprises depuis n'ont rien révélé pour le moment et c'est le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh qui a fait cette annonce, jeudi dernier. S'exprimant devant la presse lors d'une visite d'inspection au tribunal d'El Harrach (Alger), Louh a indiqué que «plusieurs témoins ont été entendus mais aucun individu n'a été arrêté à ce jour». Selon des sources proches de l'enquête à Tizi Ouzou, aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs comme précisé lors de l'annonce de sa mort par le procureur de la République des Ouacifs.

Ce dernier avait, pour rappel, évoqué les deux hypothèses à savoir : «disparition» ou «kidnapping». Les investigations sont orientées sur les deux pistes et pour le moment aucun élément nouveau ne plaide plus pour l'une ou l'autre.

La famille de la victime attend toujours de connaître la vérité sur les circonstances de la disparition tragique de leur petite Nihal pour faire son deuil. Néanmoins l'affaire Nihal a quelque part accéléré la mise en place du plan d'alerte enlèvement ou disparition d'enfants, dans notre pays. Puisque celui-ci vient tout juste d'être dévoilé et tous les secteurs concernés ont été rendus destinataires d'une instruction des services du Premier ministre pour se tenir prêt à agir, chacun selon ses missions définies, en cas de rapt ou de disparition d'enfants. Le ministre de la Justice l'a évoqué, jeudi, en soulignant que le plan en question visait à améliorer l'efficacité de l'intervention dont l'objectif est de retrouver les enfants disparus sains et saufs. A ce propos, Louh a indiqué que le plan d'alerte a été, récemment, mis en place dans le cadre de la lutte contre ces crimes et l'amélioration de l'efficacité de l'intervention, tout en précisant que «les procureurs généraux, au niveau local, ont été chargés de l'appliquer».