L'affaire Mansouri, qui a tenu en haleine les
fans du MCA, est sur le point de trouver son épilogue. Prêté par le Paradou AC
au dernier mercato estival, Mansouri
ne jouera pas au Mouloudia d'Alger, le jeune prodige
du PAC n'ayant pas été qualifié. Selon la réglementation en vigueur, la LFP
n'autorise que trois prêts pour un club professionnel. Or, le MCA a commis
l'erreur de transmettre le contrat de Mansouri en
retard et se voit pénalisé tout en mettant dans l'embarras un joueur considéré
comme une future étoile du football algérien. En effet, le PAC, ayant déjà
prêté El-Mouaden au DRBT, Benguit
à l'USMA, alors que pour le troisième prêt, les responsables du Mouloudia d'Alger ont été devancés par leurs homologues de
l'ESS qui ont bénéficié de la troisième licence, celle de Douadji.
Certes, le MCA a été le premier club à avoir eu la lettre de prêt de Mansouri, mais cet argument n'a aucune valeur juridique. Le
DRBT, l'USMA et l'ESS ont été les premiers à avoir déposé les dossiers des
joueurs prêtés par le Paradou qui ont été qualifiés le plus normalement du
monde.
Devant cette situation, le MCA espérait que le PAC bénéficierait d'une
dérogation pour un quatrième prêt, mais cela ne s'est pas concrétisé. Dans
toute cette histoire, c'est le joueur qui est lésé et risque de compromettre sa
carrière. De son côté, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj,
s'est montré compréhensif et a confirmé que le jeune Mansouri
pourrait être qualifié puisque le Paradou n'a pas encore atteint le nombre de
22 licences autorisé par la réglementation. De son côté, le président Kheir Eddine Zetchi a tenu à
souligner le geste des responsables de la Ligue nationale qui, selon lui, ont
pris en considération l'avenir du joueur. Par ailleurs, au Paradou AC, pour
mettre fin à toutes les spéculations, le rachat du contrat du joueur n'est pas
à l'ordre du jour, du moins pour le moment.