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Les
exportations algériennes ont reculé de 31,48%, à fin juillet 2016, soit des
recettes de seulement 15,14 milliards (mds) de dollars contre 22,1 mds de
dollars, à la même période, en 2015. Un seuil très critique, qui n'est pas pour
rassurer les grands équilibres financiers, à fin 2016.
Les importations ont également baissé durant cette période à 27,07 mds de dollars comparativement aux 31,53 mds de dollars, à fin juillet 2015, soit un recul de 14,14% ou moins de 4,46 mds de dollars, selon un bilan du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis). Dès lors, le déficit s'aggrave encore et le taux de couverture se réduit davantage, passant de 70% en juillet 2015 à 56%, à fin juillet dernier. Quant au déficit commercial, il se creuse davantage, s'établissant à 11,93 mds de dollars, contre 9,43 mds de dollars, à fin juillet 2015, en hausse de 26,5%. Une des raisons qui explique l'aggravation du déficit commercial est que les hydrocarbures représentent l'essentiel des expéditions algériennes à l'international avec un taux de 93,73% du volume global des exportations. Les expéditions d'hydrocarbures ont représenté une valeur de 14,19 mds de dollars, à fin juillet 2016, contre 20,9 mds de dollars à la même période de 2015, en baisse de 32,09% ou 6,71 mds de dollars. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours très modestes, et n'ont représenté que 6,27% du montant global des exportations. Elles ont même baissé de 20,72%, durant la même période à 949 millions de dollars, toujours selon le bilan des Douanes. Les demi-produits avec 710 millions de dollars (contre 955 millions usd), les biens alimentaires avec 159 millions de dollars (contre 166 millions usd), les produits bruts avec 45 millions de dollars (contre 59 millions usd), les biens d'équipements industriels avec 25 millions de dollars (contre 10 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires avec 10 millions de dollars (contre 7 millions usd) représentent les exportations hors hydrocarbures. Quant aux importations, tous les groupes de produits ont enregistré une baisse, entre début janvier et fin juillet dernier. Les importations de produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds de dollars (contre 5,75 mds usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds de dollars (contre 10,45 mds usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions de dollars (416 millions usd), les demi-produits à 6,82 mds de dollars (7,15 mds usd), les produits bruts à 929 millions de dollars (970 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 4,71 mds de dollars (5,29 mds usd). D'autre part, 15,73 mds de dollars sur les 27,07 mds de dollars représentant les importations, à fin juillet dernier, ont été payées en «cash'' (58,11%), soit un recul de près de 16% des règlements par cash, par rapport à la même période en 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds dollars, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes en devises propres ont financé les importations à hauteur de 2 millions de dollars, là également en baisse de 88,24%. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de règlement à hauteur de 1,087 md de dollars, en hausse de 28,49%. Pour les partenaires commerciaux de l'Algérie, la Chine garde sa première place de principal fournisseur avec 4,808 mds de dollars (17,76% des importations), devant la France (3,049 mds usd, 11,26%), l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), l'Espagne avec 2,159 mds usd (7,97%) de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%). Quant aux 5 premiers clients de l'Algérie, il y a en première position l'Italie avec 2,999 mds de dollars (19,8% des exportations globales algériennes à fin juillet 20116), l'Espagne avec 2,088 mds de dollars (13,79%), la France avec 1,739 mds de dollars (11,48%), les Etats-Unis avec 1,095 mds de dollars (7,23%) et le Canada avec 994 millions de dollars (6,56%). Les Etats-Unis, selon les chiffres du CNIS, n'achètent plus en grande quantités le pétrole et le gaz algériens, tout comme le Canada et la France, contrairement à l'Italie et l'Espagne. |
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