Des
mal-logés détenteurs de préaffectation, du quartier
de Derb, ont lancé hier un appel en direction du wali
d'Oran, pour accélérer le processus de leur relogement. Selon les représentants
des familles qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, les
familles concernées ont décidé d'adresser une demande d'audience et une
correspondance accompagnée d'une pétition, au wali d'Oran, pour procéder à leur
relogement avant la rentrée scolaire. « Nous voulons être fixés notamment sur
la question de la scolarisation de nos enfants. Jusqu'à présent nous ne savons
même pas s'il faut les inscrire dans leurs anciens établissements ou bien
attendre le relogement », assure un père de famille. Selon nos interlocuteurs,
après plusieurs actions de protestation, les habitants de Hai Derb ont décidé de solliciter une intervention directe du
wali d'Oran, pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent, depuis plusieurs
années, dans des habitations qui risquent de s'effondrer, à tout moment. Nos
interlocuteurs signalent qu'il s'agit là d'une seconde correspondance après
celle adressée au premier responsable de la wilaya ,
il y a plus de deux mois .Dans une première correspondance, les habitants des
immeubles non encore touchés par les relogements, affirment qu'ils vivent
quotidiennement avec la hantise d'un effondrement de leurs bâtisses. « Nous
vivons avec la peur d'un effondrement brutal et nous souffrons en silence sans
que personne ne se soucie de notre situation. Aucun responsable n'a pris
l'initiative de nous reloger dans un logement décent, en dépit des
pré-affectation en notre possession, depuis 2011 et des promesses reçues par
les différents responsables qui se sont succédé à la tête de la wilaya » lit-on
dans cette correspondance. Les rédacteurs de la lettre, affirment que cette
situation les pousse à recourir à la protestation pour faire valoir leur droits
avant qu'une catastrophe ne se produise et qui peut avoir des conséquences
désastreuses, notamment en période hivernale. Dans cette même correspondance,
les habitants invitent le wali à constater, de visu, les conditions »
déplorables » dans lesquelles ils vivent.