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Pour «une
meilleure organisation du «Hadj» et une meilleure prise en charge des Hadjis »,
la fédération algérienne des consommateurs (FAC) a décidé d'apporter sa
contribution, à travers des propositions transmises au ministère des Affaires
religieuses et des Wakfs. Des propositions qui
viennent suite à l'annonce par le ministre, Mohamed Aissa,
de la réduction, à compter de l'année prochaine, du séjour du «Hadj». Une
mesure que la FAC soutient en suggérant que le «Hadj» soit réduit à 20 jours,
au lieu de 30 jours. Ce qui contribuera, inéluctablement, à revoir à la baisse
les frais du ?Hadj', estimés actuellement à 500.000 DA. Un montant très élevé
et qui n'est pas à la portée des familles à revenu moyen, estime la FAC.
Dans une lettre adressée, lundi, au premier responsable de ce ministère, la FAC rappelle au ministre les engagements pris lors d'une réunion tenue, il y a deux ans, avec les représentants de la fédération et qui n'ont pas été tenus et qui concernent l'opération du tirage au sort. La FAC rappelle dans cette lettre qu'il a été proposé au ministre l'instauration d'un système de notation afin de donner plus de chance aux personnes âgées d'accomplir le ?Hadj' et de retirer automatiquement du tirage au sort les personnes n'ayant pas dépassé le délai de cinq ans exigé pour avoir droit à une nouvelle inscription au Hadj. La FAC a même suggéré de prolonger ce délai à 8 ou 10 ans, afin de donner l'occasion à toutes les personnes désirant partir aux Lieux Saint de l'Islam pour le rituel du «Hadj», d'y avoir accès. La fédération a rappelé, également, son soutien à la proposition du ministre de créer le Fondd Hadj, en partenariat avec une banque islamique. Concernant le quota des passeports, la FAC estime que le nombre des passeports, fixé par les autorités saoudiennes est insuffisant par rapport à la forte demande et par rapport à ce qui est attribué aux pays voisins tels que le Maroc. C'est pourquoi, la fédération demande au ministère des Affaires religieuses d'entamer des négociations avec les autorités saoudiennes pour l'augmentation du quota de passeports en fonction de la population. Selon un sondage réalisé par la FAC, les pèlerins se plaignent, en majorité, de la mauvaise restauration et de l'absence de guide pour les rituels du Hadj. Pour remédier à cette situation, la fédération a proposé d'organiser des cycles de formation avec examen exigé aux «hadjis» après l'opération du tirage au sort. Le ?hadji' qui enregistre deux échecs à cet examen, sera exclu et devra s'inscrire à la prochaine session du Hadj. Pour assurer une meilleure restauration, la fédération suggère de faire appel à des cuisiniers algériens qui accompagneront les ?Hadjis' aux Lieux Saints de l'Islam pour la préparation des repas, selon l'art culinaire algérien. |
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