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Une
certaine baisse de l'affluence a été relevée, par rapport aux années
précédentes, dans la contrée côtière d'Aïn El Turck lors d'un premier décompte établi au cours de la
deuxième semaine du mois en cours, synonyme de la fête des plages, une
célébration renvoyée aux calendes grecques. La saison estivale dont le coup de
stater a été donné par le ministre du Tourisme sur le boulevard Les Dunes,
quelques jours avant l'entame du mois sacré, aurait en effet attiré à peine 10
millions d'estivants dans cette contrée. L'ambiance estivale s'est notamment
illustrée à travers un éventail très varié d'actes d'incivisme de la part de
jeunes et moins jeunes vacanciers. Ces derniers, qui ne jouissent en toute
vraisemblance d'aucun mode de culture, se sont en effet fait remarquer par un
comportement ostentatoirement insolent, frisant souvent la vulgarité envers
autrui et ce, en plus du non respect des règles
élémentaires dictées essentiellement par le civisme.
Ce déplorable état de fait, qui a suscité un vif désappointement chez nombre de familles, serait lié directement aux raisons de la baisse du nombre d'estivants et ce, selon les déclarations glanées par Le Quotidien d'Oran auprès des habitués de ces plages et des gérants d'établissements hôteliers essaimés à travers cette prestigieuse contrée. «Contrairement à l'année précédente, la clientèle ne s'est pas bousculée au portillon. Ce malheureux état de fait est à l'origine d'une baisse sensible de la recette», a avoué avec une pointe de dépit un hôtelier de la commune d'Aïn El Turck. «Des bouteilles en plastique remplies d'urine abandonnées sur la plage ou sur le boulevard, est non seulement un acte d'incivisme impardonnable mais aussi un délit. Le comble est que ce piteux constat ne semble plus émouvoir quiconque, car devenu tout simplement courant», a déploré un vieux riverain de la localité de Bouiseville dans la commune d'Aïn El Turck, avant de renchérir «sur les plages, certains comportements à blâmer ont fait fuir des familles. Un arrêté de wilaya existe contre l'attentat à la pudeur, il suffit seulement de le dépoussiérer pour l'appliquer contre tout contrevenant». Tout en dénonçant «ces déplorables actes d'incivisme et les longues coupures d'alimentation en eau potable, qui perdurent à ce jour fort malheureusement», nos interlocuteurs ont tenu à mettre en exergue «les efforts déployés par les responsables locaux pour tenter d'offrir aux estivants un cadre de séjour agréable, plus particulièrement en matière d'opérations de collecte des ordures ménagères et restauration de la voirie». Une mère de famille a déploré «même les balançoires, les toboggans et autres, installés dans les aires de jeux, ont été détériorés impunément. Des mesures répressives devraient être décidées et prises contre les auteurs de ces actes de vandalisme». Le même malheureux constat a été relevé sur le réseau routier de cette contrée où les chauffards et les motards se sont donnés à cœur joie et ce, au grand dam des automobilistes. Notons dans ce même contexte qu'un certain nombre de familles pourtant habituées à la contrée d'Aïn El Turck ont préféré changer de destination pour leur séjour d'agrément, en raison de ce pitoyable constat, et jeter ainsi leur dévolu sur les plages jalonnant les régions d'Aïn Témouchent, de Tlemcen et de Mostaganem entre autres. |
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