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application de la dernière circulaire interministérielle, la commune d'Es-Senia vient de lancer une opération d'élimination des
ralentisseurs anarchiques au chef-lieu de commune ainsi que dans la localité de Aïn El-Beida. Selon des sources
proches de l'APC, cette opération vise à mettre un terme à l'anarchie qui
caractérise la plupart des artères de la commune et ses localités.
Avant l'éradication de ces dos-d'âne, une commission avait sillonné les rues et ruelles pour recenser tous les ralentisseurs qui ne répondent pas aux normes et ceux qui ont été installés sans autorisation. Sur ce point précis, il y a lieu de signaler que les citoyens n'attendent plus la délivrance d'une autorisation pour installer des ralentisseurs qui ne répondent à aucune norme et qui causent d'important dégâts au véhicules. Pour les habitants, tous les moyens sont bons même le béton et les cordages de gros calibre pour obliger les automobilistes à ralentir. C'est le cas à Ain El-Beida où il n'est pas rare de se retrouver face à cinq, voire six ralentisseurs sur une artère dont la longueur ne dépasse pas 500 mètres. Bon nombre d'automobilistes se sont plaint de cette situation, ce qui a incité les responsables de la commune à agir et à mettre un terme à cette anarchie. Pour la réussite totale de l'opération, les responsables de la commune assurent que tous les moyens seront mobilisés. Dans les artères où il est impératif de poser un ralentisseur, la mairie s'en chargera après avoir eu l'aval de la commission de wilaya, et installera des ralentisseurs qui répondent aux normes. Il y a plus d'un mois les autorités locales ont été destinataires d'une circulaire interministérielle les enjoignant de prendre les mesures nécessaires pour éliminer les ralentisseurs posés anarchiquement et conçus sans normes. Signé par les ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales et des Travaux publics, le document s'adresse aux walis, aux chefs de daïras, aux présidents des Assemblées populaires communales ainsi qu'aux directeurs des travaux publics des wilayas. Les deux ministres relèvent un « recours anarchique, voire excessif » aux ralentisseurs (dos-d'âne) comme moyen de réduction de vitesse et d'accidents. Ils relèvent également des «anomalies et insuffisances» dans la conception et l'implantation des ralentisseurs, occasionnant de graves conséquences sur la sécurité et le confort des usagers de la route, et parfois de graves dommages aux véhicules. Il s'agit notamment de l'implantation de ralentisseurs sans étude, ni autorisation préalable, de l'utilisation de dimensions et de matériaux non conformes aux prescriptions techniques, du manque d'information et de concertation entre les services des communes et ceux des subdivisions des travaux publics, ainsi que du défaut de signalisation de la plupart des ralentisseurs, constatent-ils. |
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