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Au
11ème jour de la disparition mystérieuse de la petite Nihal
Si Mohand, devant le domicile de ses grand-parents
maternels à Ait Ali, dans la commune d'Ait Toudert
(50 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou), un fait est venu, hier, relancer l'enquête sur
cette affaire, avec la découverte par un berger, d'une robe tachée de sang.
L'habit a été découvert plus de 2 km du village Ait Ali.
Dès l'annonce de la découverte de cette robe, les autorités judiciaires se sont déplacées, dans la région et des procédures d'analyses ont été engagées par la Gendarmerie chargée de l'enquête sur cette affaire. En plus des examens du sang sur l'habit, des analyses ADN seront effectuées dans le Laboratoire central de la Gendarmerie. Ce qui prendra du temps pour connaître les conclusions qui pourraient bien faire avancer l'enquête. Alors que les recherches ont repris, hier, avons-nous appris de sources sécuritaires, en ciblant d'autres lieux susceptibles de faire avancer les investigations. La découverte de la robe tachée de sang est intervenue le jour où devait avoir lieu une marche et une grève générale, au chef lieu de la daïra des Ouacifs à laquelle est rattachée la commune d'Ait Toudert, avant que ces actions ne soient annulées, samedi après-midi, après concertation avec la famille. Cette dernière craignait que ce genre d'actions perturberait le déroulement de l'enquête et a confié aux habitants de la région qu'elle faisait confiance aux autorités sécuritaires pour que toute la lumière soit faite sur cette disparition et garde espoir de voir Nihal revenir à la maison saine et sauve. Même le ministre de la Justice, Tayeb Louh, avait assuré, de son côté, que « l'enquête menée dans le cadre de cette affaire a été élargie, dans le cadre du plan d'alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias ». Il avait déclaré, jeudi dernier, qu' « immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec la Police judiciaire, en lançant le plan d'alerte, pour une plus large investigation ». Pour rappel, Nihal Si Mohand n'a plus donné signe de vie, depuis la matinée du jeudi 21 juillet, dernier. Elle est venue de Tiaret pour assister à une fête des grands-parents maternels. Depuis, d'intenses recherches ont été menées par la Gendarmerie, la Sûreté nationale et la Protection civile appuyées par la population locale. Les retenues collinaires, les oueds et autres réservoirs d'eau de la région ont été fouillés par des plongeurs de la Protection civile. La Gendarmerie a dépêché des chiens renifleurs, sans aboutir à un moindre indice, pouvant mettre les enquêteurs sur une quelconque piste. |
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