Les
dirigeants de l'USMH, et en particulier le président du club Mohamed Laïb, se trouvent sur une corde raide, étant engagés dans
une course contre la montre pour être en conformité avec les exigences de la
LFP qui leur a fixé un ultimatum de seize jours pour régler les dettes des anciens
joueurs qui s'élèvent à près de deux milliards cinq cents millions de centimes.
Faute de quoi, leur club sera interdit de recrutement et écopera d'une
défalcation de trois points, applicable lors du prochain exercice. Même si
certains joueurs ne veulent pas mettre l'USMH dans l'embarras en acceptant
d'être régularisés ultérieurement, la LFP exige des remboursements sans délai.
Voilà
qui met encore plus de pression sur Laïb et les
membres de son bureau qui sont en train de faire du porte-à-porte pour réunir
l'argent nécessaire au règlement de cette situation embarrassante qui mine la
vie du club harrachi. Or, les dépenses sont énormes
pour couvrir les frais de l'équipe tels ceux des deux stages de
Aïn Benian et Aïn Témouchent. L'autre urgence
est de verser des avances aux joueurs ayant paraphé leurs contrats. Ceci dit,
l'équipe harrachie poursuit sa préparation à Aïn Témouchent sous la direction
de son staff technique que dirige Boualem Charef qui ne laisse aucun répit à ses joueurs, soumis tous
les jours au rythme du biquotidien. Boualem Charef tente de rattraper le retard accumulé dans la
préparation en exigeant de ses éléments des efforts soutenus. Le staff
technique a élevé la cadence des séances par l'entremise des matches amicaux.