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Même
si le RCR a finalement repris les entraînements, les nuages ne se sont pas
encore dissipés du ciel de Relizane. Car, et en dépit
de la bonne volonté des autorités locales qui ne ménagent aucun effort pour
assainir la situation afin de permettre au Rapid de
repartir sur de nouvelles bases, la situation s'est aggravée après l'affaire du
postulant à la présidence de la SSPA/RCR, Haoue Abdelkder, littéralement choqué par l'agression de son
frère cadet.
« J'avais décidé d'investir au RCR pour un bon projet sportif avec mon argent et un chèque de deux milliards. J'ai prévu la mise en place d'une équipe dirigeante compétente et de nouvelles structures répondant aux objectifs assignés et ceci avec le soutien des notables, des supporters et des industriels de Relizane. Et voilà ma « récompense », avec l'agression de mon frère qui a été tabassé par cinq individus en l'invitant à me passer le message, celui de s'éloigner du Rapid. Après avoir déposé plainte, je me suis dit que je n'ai plus rien à faire dans un tel milieu. Je suis venu pour contribuer au renouveau de l'équipe de ma ville natale et lui donner la dimension qu'elle mérite, et voilà le résultat. Je remercie le wali de Relizane ainsi que les autorités locales pour la confiance placée en moi, mais ma décision est déjà prise, et c'est malheureux d'en arriver là. Pourquoi a-t-on agressé mon frère ? Dans quel but ? Qui est ce qui les a manipulés ? », s'est-il interrogé. Comme quoi les mêmes scénarios se répètent pour dissuader les nouveaux investisseurs au sein du RCR qui est pris en otage, selon certains anciens du club. Une chose est sûre, la venue de Haoue Abdelkader a dérangé certains intérêts. « Il n'y a aucune lecture, sauf que j'ai commencé à faire de l'ombre à certains. J'ai négocié avec Gherbi (CSC) et un grand entraîneur pour répondre à l'attente de notre public. Je suis de Relizane et c'était de mon devoir de servir le club de mes ancêtres. J'avais projeté de mettre en place une ossature relizanaise avec les Zaidi, Zidane, Bouguelmouna et Gherbi. Je me suis engagé à régler les dettes. Je ne suis pas novice dans la gestion d'un club car j'ai été déjà vice-président lors de la saison 1999/2000 avec une accession en Nationale 2 sous la présidence de Miloud Chérifi et Biba comme entraîneur, les Ouafi Aek, Anag Djillali, Benahmed Mohamed faisaient partie du comité. Le club me doit de l'argent que je n'avais jamais revendiqué jusqu'à présent et les anciens dirigeants peuvent en témoigner. Le wali, qui a toujours œuvré pour le bien du sport et de la jeunesse de Relizane, a affiché sa bonne volonté pour changer toute la philosophie de gestion en mettant les mécanismes nécessaires et les hommes qu'il fallait. Mais, à mon avis cela n'arrange pas certains intérêts », s'est écrié notre interlocuteur. En somme, la mascarade se poursuit au sein du RCR avec une gestion qui laisse à désirer. Il n'y a eu aucune contrepartie pour le RCR dans le transfert de Tiaiba, sans oublier les dettes de Belacel et l'hôtel Mina ainsi que les régularisations auprès de la CRL avant le 28 août prochain. Faute de quoi, le RCR sera interdit de recrutement, outre les nouveaux joueurs qui n'ont pas reçu des chèques de garantie. Encore plus, la direction s'est vue contrainte de résilier les contrats de quelques nouveaux joueurs, ce qui prouve que le recrutement a été fait d'une manière anarchique sans aucun critère et en l'absence d'un entraîneur en chef. Selon un responsable du RCR, la situation ne prête guère à l'optimisme puisque l'argent des nouveaux investisseurs sera converti en actions dans la nouvelle SSPA et non au sein de l'EURL/RCR. Ajoutez à cela le cas de Zidane qui n'a pas été encore réglé, une manière peut-être de le pousser vers la porte de sortie puisqu'il a exigé ses arriérés. Or, l'absence de ce joueur commence à susciter moult interrogations. En tout cas, le Rapid ne mérite guère cette situation du moment que Bouhenni et ses collaborateurs n'ont pas retenu les leçons, ce qui pourrait être préjudiciable au club qui, il faut le rappeler, n'a assuré son maintien que lors de la dernière journée. Une prise de conscience est à souhaiter et la sagesse doit prévaloir car le RCR et les regrettés Hadj Laâribi Mohamed, Anes, Zouggari Mohamed, Antar et les autres grands serviteurs de l'équipe méritent plus de considération et de respect. |
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