Les
habitants de la cité Lescure ne sont pas au bout de leurs peines. Les démarches
menées, depuis quatre ans, pour lancer des travaux de réfection des colonnes
montantes et du réseau d'assainissement et améliorer leur cadre de vie n'ont
pas trouvé d'écho, auprès des services concernés. Selon le président de l'Association
?Hai Lescure' qui s'est déplacé, hier, au siège de notre rédaction, la
situation se dégrade de plus en plus et même les appartements ont été affectés.
«Un véritable gâchis», pour les habitants. A l'origine de la détérioration de
la situation, les infiltrations d'eau dans les colonnes montantes ce qui a
affecté également les fondations. Outre le problème lié aux eaux de pluie
l'hiver, le réseau d'assainissement des immeubles de la cité et qui a comme
point de chute, le sous-sol du garage, est source de tracas pour les habitants
qui ont tiré, à maintes reprises, la sonnette d'alarme. Ainsi et depuis 2013
date de la création de l'Association, un plan d'action a été élaboré et des
mesures prises par ses membres pour en finir avec ce problème qui ternit
l'image de la cité. «Nous avons rencontré l'ancien SG de la wilaya et également
l'ancien DG de l'OPGI qui nous a reçus et a donné son aval pour que le projet
de réfection soit lancé. Le dossier a été transféré par la suite aux services
de la DLEP pour le lancement des travaux », indique notre interlocuteur. Et
d'ajouter : «Depuis deux ans, rien ne va puisque toutes tentatives pour lancer
les travaux n'ont rien donné. Nous avons multiplié les démarches auprès des
services de la DLEP mais en vain. Alors que si les directives données ont été
respectées on en aurait fini avec le problème de réfection du réseau
d'assainissement».
C'est
la consternation chez les membres du comité du quartier qui ont lancé un appel
pressant au wali d'Oran et au responsable de la DLEP, pour que les travaux
soient lancés. Nos interlocuteurs se plaignent de l'insalubrité des lieux, la
prolifération des rats, les odeurs nauséabondes, l'état du garage de la cité,
en plus du problème des ordures ménagères. En espérant que leurs doléances
soient prises en considération, ils ont demandé qu'une commission soit dépêchée
pour inspecter les lieux et se rendre compte de visu de la gravité de la
situation.