Le
ministre de l'Energie, Noured-dine Bouterfa, effectuera aujourd'hui, une visite de travail et
d'inspection, dans la wilaya d'Oran, où la zone pétrochimique d'Arzew
constituera l'essentiel du programme officiel. Ayant pris ses fonctions aux
commandes du secteur de l'Energie, il y a, à peine, un mois M. Bouterfa poursuit, ainsi, sa tournée à travers les grandes
installations de gaz et de pétrole du pays pour s'enquérir de visu, sur le
tableau de bord. Après Annaba et Skikda, le successeur de Salah Khebri, à la tête du secteur de l'Energie, depuis le
remaniement gouvernemental partiel de juin dernier, mettra le cap sur le
complexe pétrochimique d'Arzew, avec au centre de sa visite : le maillon
névralgique de la raffinerie. Plusieurs zones du complexe figurent au programme
de cette visite, avec en tête d'affiche : le méga-train de production du gaz
naturel liquéfié (Train GNL3), à Bethioua, dans le
prolongement de la zone industrielle pétrochimique d'Arzew, mis en service, le
10 novembre 2014, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Une hyper-unité de production d'une capacité de production de 4,7 millions de
tonnes métriques de GNL, 58.000 tonnes de butane, 275.000 tonnes de propane,
300.000 tonnes d'éthane, 47.000 tonnes de gazoline et 115,5 normal mètres cubes
(Nm3) de gaz enrichi en hélium, qui a eu à remplacer l'ancien complexe GL4/Z,
plus connu sous le nom de la Camel, fermé en 2010, après quarante-six ans
d'activité et transformé en musée. Cette dernière structure mise à l'arrêt est
d'ailleurs, également, concernée par le programme de la visite de Bouterfa. D'autres unités de l'activité ?liquéfaction du
gaz naturel et séparation des GPL' figurent aussi sur la feuille de route de Bouterfa pour sa toute première visite à Arzew, en tant que
ministre de l'Energie, parmi lesquelles les GL1.Z et GL2.Z et les GP1.Z et
GP2.Z.
Mais
c'est, sans doute, le méga-train GNL3 qui constituera le point le plus
important du programme, cet investissement est réalisé sur fonds propres de Sonatrach, pour un coût de 304 milliards de dinars (4
milliards de dollars USD) et dont la réalisation avait été confiée à la firme
italienne Saipem, rappelle-t-on.