Les habitants de Ain Abid se plaignent de la qualité de l'eau des
robinets, qui contient trop de calcaire, disent-ils, à telle enseigne qu'ils se
voient contraints de recourir à l'eau minérale ou aller en chercher loin dans
des sources naturelles. Selon certains d'entre eux, rencontrés hier, "
nous ne manquons pas d'eau et disposons même à profusion, que nous n'utilisons
que pour les besoins domestiques, pour la lessive et la vaisselle, mais pour
boire et se désaltérer nous achetons de l'eau minérale, où pour ceux qui sont
véhiculés, aller en ramener des sources naturelles à plusieurs kilomètres de la
ville. A cause du calcaire qu'elle contient, beaucoup d'entre nous préfèrent
dépenser plus et garder une bonne santé, que de boire de cette eau". Questionné
sur ce sujet le président de l'APC de Ain Abid, Faouzi Boumendjel,
reconnaîtra cette situation et le regrettera en même temps, mais se montrera
rassurant pour les citoyens de sa commune et parlera d'un projet d'alimentation
en eau potable à partir du barrage de Beni Haroun. Projet sectoriel, d'un durée
de 16 à 18 mois, en cours de réalisation actuellement et qui permettra à terme
aux habitants de boire une eau potable, répondant à toute la qualité requise.
De même qu'il confirmera, que l'eau qui coule, aujourd'hui, dans les robinets
des foyers de la ville, qui vient par conduite de la localité de Ain Arco,
située dans la wilaya de Guelma, est pleine de calcaire, ne se trouve pas
seulement rejetée et boudée par les citoyens, mais influe aussi négativement sur
les canalisations du nouveau réseau de distribution d'A.E.P (alimentation en
eau potable), qui est bouché plus souvent que d'ordinaire. Et d'affirmer, qu'en
accord avec la Société de l'eau et l'assainissement de Constantine (Seaco), "nous sommes en contact avec les services de
la direction de l'Hydraulique, pour poser, à chaque occasion, le problème de la
qualité de l'eau, alimentant la population de Ain abid.
Et nous attendons, tous, avec impatience, dira-t-il, l'achèvement des travaux
d'amener de l'eau du barrage de Beni Haroun".