La
société de l'eau et de l'assainissement d'Oran peine toujours, à récupérer ses
300 milliards de centimes de créances détenues auprès de ses abonnés, a révélé
le directeur commercial de cette société. «37% des abonnés de cette société
sont des mauvais payeurs qui refusent de payer leurs factures, depuis plusieurs
mois, causant un grave préjudice à la SEOR», soutient le même responsable. Le
délai moyen pour le recouvrement des impayés est, actuellement d'une année.
Certains mauvais payeurs endurcis cependant n'ont pas payé leurs factures
depuis plusieurs années. Des mises en demeure sont adressées, régulièrement, à
ces mauvais payeurs qui continuent, toutefois, à faire la sourde oreille. La
SEOR a saisi les mauvais payeurs par voie réglementaire pour s'acquitter de
leurs dettes. L'abonné est classé «récalcitrant» au-delà de deux factures
impayées. Il est destinataire de mises en demeure avant l'intervention de
l'huissier de justice. La SEOR saisit, en dernier recours la justice, pour
récupérer ses créances. Presque la moitié des créances sont détenues par les
ménages, alors que le reste concerne les collectivités locales et les grands
consommateurs, précise-t-on.
Après
l'épuisement de tous les recours à l'amiable pour récupérer ses créances, la
société lance, régulièrement, des opérations pour couper l'eau aux abonnés
récalcitrants. La justice reste souvent l'ultime recours, à la société, pour le
recouvrement de ces créances qui progressent d'année en année. Durant
l'exercice 2014, la société avait engagé près de 2.000 poursuites judiciaires,
contre les abonnés pour défaut de payement et branchements illicites,
rappelle-t-on. La société a eu gain de cause, dans toutes ces affaires. Les
frais de justice sont pris en charge par les mauvais payeurs.