Le
marché hebdomadaire de mercredi de Maraval (Souk Larbaâ)
continue à être décrié. Un incident est survenu il y a quelques jours. Des
marchands ambulants, à bord de leurs camions, ont percuté des arbres dont certains
ont été arrachés, ce qui a fait jaser les riverains. Trois arbres qui ornaient
cette artère ont été arrachés. Un appel a été lancé par les habitants d'El Othmania en direction des services de la police et de la
wilaya pour que des mesures soient prises pour délimiter enfin l'espace réservé
à ce marché informel et sévir contre de tels actes. En effet, ces vendeurs
ambulants ont tout squatté même cet espace qui était réservé au stationnement
des véhicules, dénoncent des habitants. Les services de la conservation des
forêts ont été également interpellés. Hier, une équipe du secteur urbain a été
dépêchée pour dégager la voie et ramasser ces troncs d'arbres. Ils sont plus de
1.000 commerçants à occuper les lieux le mercredi. Les squatteurs n'hésitent
pas à placer des troncs d'arbres, des pierres pour délimiter « leur » espace au
grand dam des riverains. Le marché est devenu un véritable cauchemar pour ces
derniers. Le mercredi, les commerçants viennent souvent vers 4 heures du matin
pour s'installer et exercer leur activité comme c'est le cas des bouchers
clandestins qui abandonnent des carcasses, des abats, entre autres, sur les
lieux. Ce qui constitue une menace pour la santé des enfants notamment. Cette
semaine, des habitants ont affiché leur mécontentement devant les détritus
abandonnés devant l'entrée de leur immeuble. La situation a failli dégénérer
n'est-ce l'intervention de certains sages du quartier. En été comme en hiver,
la situation est identique, avec les mêmes désagréments occasionnés après la tenue
de ce marché. Des commerçants viennent de toute la région pour dénicher un
espace, vendre leurs produits et enfin abandonner les détritus au vu et au su
de tout le monde sans se soucier des désagréments qu'ils engendrent à la fois
aux agents de nettoiement, à la population et à l'environnement. Ils squattent
les rues, ruelles, espaces publics, trottoirs, les alentours d'écoles, de
mosquées et même administrations pour s'adonner à cette activité qui paralyse
tout un quartier. Les services du secteur urbain restent impuissants face à une
telle situation. A l'exception des moyens de collecte qu'ils mettent chaque
après-midi de mercredi, pour le ramassage des ordures, ils ne peuvent prendre
aucune décision pour déloger un tel marché vers un autre site. Les exploitants
du nouveau marché de proximité d'El Othmania ont, à
leur tour, exprimé leur ras-le-bol devant cette concurrence déloyale. Ils
exigent que des solutions fermes soient prises afin de leur permettre d'exercer
leurs activités.