Le CRB doit finalement se contenter
de six nouveaux joueurs dans son effectif. Cela répond au désir des dirigeants belouizdadis qui sont convaincus que leur équipe a besoin
d'un renforcement qualitatif et non pas d'un recrutement tous azimuts qui ne
cadre ni avec la situation financière peu reluisante du club, ni avec le choix
du staff technique que dirige l'entraîneur Fouad Bouali. Toutefois, ce dernier
s'est montré satisfait des éléments recrutés : Salhi
(gardien de but), Naâmani (défenseur), Aich (défenseur), Bouchema
(milieu de terrain), Zeghli (défenseur) et Laakroum (attaquant). En revanche, le CRB a enregistré le
départ de cinq joueurs partis vers d'autres horizons : Benchérifa,
Asselah, Nekkache, Kellili et N'gomo. Mais, dans
l'entourage du club, on reste quelque peu sceptique sur le niveau des joueurs
recrutés, bien que beaucoup de fans comprennent la démarche entreprise par les
dirigeants dans ce domaine, le CRB n'ayant pas les moyens de ramener de grosses
pointures. Le président Réda Malek a eu d'ailleurs toutes les peines du monde à
rassembler l'argent nécessaire à la régularisation des anciens joueurs qui ont
eu recours à la commission de litiges pour récupérer leurs dus. Un lourd
fardeau financier solutionné qui, néanmoins, permet aux dirigeants d'être
tranquilles de ce côté-là. A présent, ces derniers auront la possibilité de
ramener d'autres nouveaux joueurs au cas où la situation financière venait à
s'améliorer. Il y a cependant que le temps presse pour la préparation actuellement
au ralenti en raison des absences de certains joueurs constatées lors des
dernières séances d'entraînement. Le président Réda Malek a dû menacer les
éléments retardataires de sanctions financières pour qu'ils reprennent les
entraînements. La préparation du groupe se poursuit à Alger avant d'aller au
Maroc qui est devenu la destination habituelle de la formation de Laâkiba. D'autre part, le CRB fêtera aujourd'hui en
compagnie de ses supporters son 54ème anniversaire, une fête grandiose est
prévue au niveau de la place de la Concorde civile qui se trouve à proximité du
siège de la Ligue nationale de football, vers laquelle les fans comptent
d'ailleurs se diriger afin de réclamer que leur club favori soit parrainé par
une société nationale à l'instar d'autres sociétaires de la Ligue 1
professionnelle.