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Le nouveau sélectionneur national,
le Serbe Milovan Rajevac,
est depuis hier à Alger. A la veille de la conférence de presse qu'il animera
demain jeudi à Alger, le nouveau patron de l'équipe nationale doit s'imprégner
d'abord de l'ambiance dans laquelle il va travailler. Il est prévu que Rajevac, dont le contrat à objectifs ira jusqu'à la
CAN-2019, rencontre les responsables de la FAF et les membres des différents
staffs qui l'accompagneront dans sa mission. Il devrait ensuite visiter les
installations du centre technique des équipes nationales de Sidi Moussa où
toutes les commodités sont réunies pour réussir la préparation de l'équipe nationale.
Par la suite, Rajevac se rendra au stade Mustapha-Tchaker de Blida qui accueillera les matches de l'équipe
nationale. Le technicien serbe devrait ainsi disposer d'un maximum
d'informations sur les conditions dans lesquelles il va exercer avant de rencontrer
la presse nationale.
A l'évidence, il est attendu de Rajevac des résultats meilleurs que ceux réalisés par son prédécesseur, le Français Christian Gourcuff. Il faut reconnaitre que l'équipe nationale a perdu deux années avec Gourcuff, habitué à entrainer des clubs. Gourcuff faisait son apprentissage en sélection algérienne, alors que les Verts avaient d'autres ambitions. La FAF, qui a commis l'erreur d'engager Gourcuff, compte se rattraper avec le technicien serbe dont les résultats avec le Ghana en 2010 plaident en sa faveur. A la FAF, on a fait observer que l'équipe nationale n'a jamais été aussi forte du fait de son riche effectif actuellement. En effet, avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens, l'Algérie doit prétendre gagner des titres et briller en coupe du monde. Avec un Mahrez élu meilleur joueur du championnat d'Angleterre et des Slimani et Brahimi qui brillent dans le championnat du Portugal ou encore avec un Ghoulam qui a réussi à s'imposer dans le championnat italien ainsi que Feghouli qui passe aisément du championnat espagnol au championnat anglais, l'équipe nationale doit prétendre à mieux. Elle dispose d'autres jeunes joueurs de grand talent à l'exemple de Ghazal, Ounas et tant d'autres avides de succès et de victoires. A cela s'ajoutent les installations de standing mondial au centre technique de Sidi Moussa. Un complexe sportif doté de toutes les commodités au même titre que le centre de Clairefontaine en France. A cela s'ajoute aussi le statut de la FAF, laquelle est devenue l'une des fédérations parmi les mieux nanties en Afrique. Les moyens financiers dont jouit la fédération lui permettent d'organiser des matches amicaux et de motiver les joueurs. A la faveur de tous ces atouts, il est demandé à Rajevac d'être à la hauteur des attentes de la FAF et du football national. Le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, avait déclaré que la participation aux phases finales de la CAN doit devenir systématique pour l'Algérie, alors que la présence de l'Algérie en coupe du monde doit être régulière. Partant de là, Rajevac doit atteindre «au moins les demi-finales de la CAN-2017», prévue le mois de janvier prochain au Gabon. A la FAF, on a révélé qu'il est temps pour l'Algérie de s'imposer au niveau africain, d'autant plus que l'équipe nationale dispose de joueurs capables de décrocher la CAN. A cet effet, il sera demandé à Rajevac de décrocher le trophée au Gabon, sachant que les joueurs algériens ont l'habitude d'évoluer en Europe, ce qui explique les difficultés qu'ils éprouvent quand ils jouent en Afrique. Rajevac est tenu de rectifier ce «dysfonctionnement» qui a fait que l'Algérie n'a gagné la CAN qu'une seule fois, en 1990 à Alger. Il est ainsi demandé à Rajevac de rééditer ce qu'il avait réalisé au Ghana en 2010 qui avait atteint la finale de la CAN-2010 et les quarts de finale du Mondial de la même année. |
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