Les habitants de la localité de St Germain située sur le territoire de la commune d'Aïn El-Turck viennent de monter au créneau pour dénoncer vivement la bidonvilisation de la plage. Les mécontents, qui ont été abordés par Le Quotidien d'Oran, se sont insurgés contre les nouvelles constructions illicites, érigées sur le sable les derniers jours du mois de carême. La grogne des riverains fait suite à la dégradation de la prestigieuse plage de St Germain qui a désormais perdu de son aura à cause de ces baraques construites à même le sable au vu et au su de tout un chacun. «Ces masures sordides ont complètement défiguré le paysage de notre plage. Le laxisme a grandement contribué à ce piteux constat qui tend à prendre des proportions démesurées en dépit de nos multiples requêtes adressées aux responsables locaux», ont fait remarquer au Quotidien d'Oran des riverains de la rue de Paris qui longe partiellement la plage. «Les occupants de ces masures enveniment notre quotidien et créent un climat malsain par leurs agissements frauduleux. Une opération d'assainissement devrait être entreprise en urgence avant que cette plage ne soit complètement envahie par le béton», ajoutent nos interlocuteurs.

Toujours selon le constat établi sur le terrain, la plage mitoyenne de Beau-Séjour est également logée à la même enseigne. En effet, près d'une dizaine de masures hideuses érigées illicitement à même le sable se sont appropriées cette autre plage de la commune d'Aïn El-Turck. Elles sont visibles à partir du balcon faisant face à la place du 20-Août 1956, en plein cœur d'Aïn El-Turck, qui surplombe les lieux. L'alignement de ces baraques en parpaing et tôle ondulée agresse le regard mais ne semble pas avoir provoqué de réaction chez les responsables concernés. Effectivement, dans la localité de St Roch d'autres constructions illicites ont également fait leur apparition vers la fin du mois sacré aux abords d'un complexe touristique. Le gérant de cet établissement affirme au Quotidien d'Oran «avoir saisi tous les responsables locaux concernés au sujet de cette transgression qui nuit grandement à mon activité commerciale. Mais malheureusement aucune réaction à ce jour ». Notons que ce triste constat, qui est à l'origine d'un climat délétère durant les saisons estivales notamment, a été à chaque fois décrié par les vacanciers.