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L'Agence
nationale des activités minières (Anam) a lancé un
appel d'offres national et international pour l'adjudication de 25 sites
miniers en vue de leur exploration. Il s'agit de 8 sites de calcaire destinés à
la production de granulats et sables concassés, de 8 sites d'argile pour
produits rouges, de 4 sites de sable pour construction, de 2 sites de granite
pour la production de pierres décoratives ornementales, de 2 sites de sel pour
l'industrie alimentaire et d'un site de tuf pour les travaux publics, précise
cet appel d'offre publié dimanche par voie de presse. Ces sites, répartis à
travers 8 wilayas, s'étalent sur des superficies allant de 2 hectares jusqu'à
1.395 hectares. Il s'agit des wilayas de Tébessa (6 sites), d'Adrar (5), de
Batna (4), d'Illizi (3), de Ghardaïa (2), d'El Oued (2), de Tamanrasset (2) et
de Chlef (1).
Pour
rappel, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam
Bouchouareb, a affirmé à plusieurs reprises que le
secteur des mines connaîtra dès 2016 une grande dynamique à travers le
lancement de plusieurs projets visant la création d'une véritable industrie
minière pour contribuer à la réduction des importations dans ce domaine. Selon
lui, le secteur des mines génère actuellement une faible plus-value et se
caractérise par un manque de moyens humains et matériels, une insuffisance de
compétences dans le domaine de la recherche et de l'exploitation minière, un
effort insuffisant des entreprises minières dans le financement de la recherche
géologique et minière ainsi qu'un management globalement inefficace des
entreprises publiques minières. Sur le plan de l'action, une grande étude
exploratoire pour mettre à jour les indices des minerais dans le sud du pays a
été lancée avec l'assistance d'une expertise internationale qui devra permettre
de connaître le véritable potentiel minier pour affiner les axes de
valorisation. Il s'agira de valoriser toutes les ressources naturelles du pays
autant pour les besoins de l'industrie nationale que pour l'exportation, avait
avancé le ministre qui soutient que l'exportation des minerais à l'état brut
doit cesser. C'est dans ce sens que le gouvernement va réviser prochainement la
loi sur les mines qui date de 2001 et qui a été révisée en 2014, afin de mieux
valoriser les sites miniers à travers le pays et faciliter leur exploitation
via les projets d'investissement.