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C'est dans la féerie ramadhanesque
et la liesse des fêtes de juillet que les citoyens de Guelma ont pu prendre la
mesure de la promesse tenue par le wali en apurant définitivement la situation
des bénéficiaires de décisions de pré-affectation de logements sociaux, dont
certains remontent à l'année 2013. En effet, depuis son installation à la tête
de la wilaya, Mme Raïs Fatma Zohra n'a pas manqué de hiérarchiser
judicieusement les priorités dans tous les secteurs, notamment ceux qui ont un
impact direct dans l'amélioration des conditions de vie des citoyens, tel le
volet de l'habitat qui croulait sous diverses incohérences qui restaient, bon
gré mal gré, à l'abreuvoir des espérances, afin d'accéder à la jouissance d'un
logement décent, dans un environnement serein et sécurisé. L'incurie manifeste,
détectée au niveau de l'urbanisme avec son effet néfaste de strangulation des
actions de parachèvement des programmes de construction, a été éjectée par des
mesures salvatrices permettant une meilleure prise en charge des opérations en
vue de rattraper les retards accumulés.
Ainsi, l'engagement a été pris de
reprendre l'initiative dans une nouvelle dynamique et de procéder à la
distribution graduelle de plus de 3.700 unités de logements pré-affectés et
clôturer le dossier au terme du premier semestre 2016. La promesse a été tenue
et cette lancée ne doit pas s'arrêter en si bon chemin pour s'imbriquer dans
l'orbite de la rigueur, en assurant un suivi permanent des travaux sans
restriction sur les délais de réalisation et la qualité des ouvrages dans
toutes leurs dimensions. Pour peu aussi que l'équipage exécutif se démarque des
hésitations, du tâtonnement et des initiatives hasardeuses qui sèment le doute
et l'opacité ou encore verser dans la tentation de faire valoir des préjugés
inopportuns sur des prismes déformants pour voiler les évidences.
Dans cette ambiance
estivale festive, l'on doit admettre que l'heure est au souvenir et au
recueillement, en revisitant notre histoire dans toutes ses strates, se
remémorant le recouvrement de notre indépendance dans son élan d'émancipation
qui avait sonné le glas de l'oppression coloniale et ayant abouti à une
restauration héroïque de l'Etat algérien, haineusement enseveli pendant 132
ans, et sa propulsion sur le devant de la scène par un peuple qui avait su
puiser dans sa force profonde et ses hautes valeurs pour éradiquer une tyrannie
à l'idéologie ségrégationniste, déshumanisante, cataloguée par l'histoire
humaine comme une entreprise criminelle contre l'humanité. A l'air du temps, l'heure est aussi à la bonne interprétation de
la nouvelle portée managériale dans la dynamique de mise en valeur des
territoires où chacun se doit de retrousser les manches sur l'échiquier du
développement local dans tous ses compartiments et savoir accéder à un
renouveau économique en balisant avec discernement la voie qui doit nous hisser
au podium du mérite. L'équation, qui révèle qu'un commis de l'Etat a pour
mission fondamentale de se mettre au service de la collectivité, semble se
confondre dans un maillage brouillé par des terminologies et une sémantique
obsolète qui véhicule l'incapacité, l'impuissance et la cécité devant les
évidences qui obligent l'individu à se définir entre l'option de mettre le cœur
à l'ouvrage et suer profondément ou bien de rendre le tablier.