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Lancée
le mois dernier, la campagne moissons-battages s'annonce déjà mauvaise à Oran.
La récolte cette année sera en dessous des prévisions, pour une superficie
emblavée estimée à 54.000 hectares. Contrairement à la saison 2014/2015 la
saison 2015/2016 a été marquée par la sécheresse. Cette saison la sécheresse a
aussi compromis la production céréalière de la région. Les spécialistes des
services agricoles estiment que la saison pluviale n'était pas assez humide. Ce
qui a porté un sérieux coup aux champs de blé. Les pertes de production peuvent
dépasser les 60% et plus de l'objectif fixé en céréales, toutes variétés
confondues. Dans ce contexte, nombreux sont les agriculteurs qui n'ont pas
souscrit un contrat d'assurance et qui se retrouvent dans des situations
difficiles. En effet, le nombre des agriculteurs qui on
contracté cette assure n'a pas dépassé la centaine sur un total de 3.000
céréaliers répartis sur les 26 communes de la wilaya. Une étude de la direction
des services agricoles souligne que nombreux sont les agriculteurs et éleveurs
qui ignorent les bienfaits et les avantages des assurances agricoles. La cherté
des polices d'assurance est la cause principale qui pousse les agriculteurs à
la bouder. Selon les concernés, l'Etat ferait mieux de subventionner la prime
d'assurance que d'accorder des compensations en cas de sinistre.
Même les zones où on a enregistré de fortes pluies, celles ci se sont négativement répercutées sur la qualité du grain de blé qui, au contact de l'humidité, perd toute ses propriétés naturelles. D'autre part, pour la campagne moisson-battage, 72 moissonneuses et 300 tracteurs ont été mobilisé. Les régions de Boutlélis et de Ain el Kerma sont les moins touchées par la sécheresse. L'Algérie connaît depuis près d'un demi-siècle une importante dynamique démographique qui a rompu divers équilibres économiques, sociaux et naturels et induit une forte pression sur les ressources agricoles disponibles. Le réchauffement climatique est aussi à l'origine des modifications des cycles de l'eau, d'où la nécessité impérieuse de moderniser notre agriculture en y introduisant de nouvelles techniques. Faire face à la pénurie d'eau est le souci majeur de plusieurs services. Pour pallier cette pénurie et mieux gérer la ressource en eau, une politique de subvention aux techniques modernes d'irrigation, économes en eau, comme le goutte-à-goutte, a été mise en place par l'Etat. Au début de sa mise en œuvre, en 2000, le taux de subvention atteignait 100% du coût total de l'investissement. Mais peu d'agriculteurs ont adhéré à cette politique. |
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