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Le Serbe Milovan
Rajevac a été engagé par la FAF pour
un contrat de trois ans avec des
objectifs déterminés, à savoir la qualification au Mondial-2018 de Russie et au
moins atteindre les demi-finales de la CAN-2017 ainsi que la qualification à la
CAN-2019. Le nouveau patron des Verts sera à Alger vers la mi-juillet pour être
présenté par la FAF à la presse et animera ainsi son premier point de presse.
Après le tirage au sort des matches de qualifications à la Coupe du monde et la
désignation des adversaires de l'Algérie (Zambie, Cameroun et Nigeria), le
président de la FAF se devait d'annoncer le nom du nouveau coach, lequel
devrait entamer son travail dans les plus brefs délais. Ainsi, Rajevac aura assez de temps pour s'imprégner de la réalité
du football algérien et visiter les installations sportives dont dispose la
FAF. Il fera aussi connaissance avec son entourage et ses proches
collaborateurs, sachant que le président de la FAF placera ses «éléments» au
sein du staff technique pour épauler le nouveau coach.
Un entraîneur qui répond au profil et aux capacités financières de la FAF Le nouveau sélectionneur national répond au profil que cherchait le président de la FAF, à savoir un coach compétent ayant une expérience africaine et n'affectant pas trop la trésorerie de la fédération. En ce sens, Rajevac demeure l'entraîneur idéal pour ainsi dire pour la FAF, laquelle ne pouvait pas engager un «grand nom» avec un salaire mensuel pouvant atteindre les 200 000 euros au moment où les autorités du pays prônent l'austérité et la rationalisation des dépenses. Selon des informations recueillies à la FAF, le salaire mensuel du nouveau sélectionneur national ne dépasserait pas, au maximum, les 70 000 euros. Rajevac qui était sans club depuis 2011 devrait ainsi accepter l'offre financière de la FAF dans la mesure où il n'avait pas un grand choix entre le chômage et être sélectionneur des Verts, a-t-on expliqué à la fédération où l'on a avoué qu'il était indécent en ces temps de crise d'engager un coach avec un salaire mirobolant. Une expérience capitale acquise avec le Ghana En plus du coût pas trop cher de Rajevac, la FAF a été encouragée de l'engager à la faveur de l'expérience qu'il a eue en Afrique entre 2009 et 2011. Rajevac était à la tête des U20 du Ghana, avec lesquels il a remporté le titre de champion du monde de la catégorie en Egypte, avant d'être promu comme entraîneur en chef de l'équipe nationale A du Ghana. Avec les Black Stars, il avait atteint la finale de la CAN-2010 en Angola, perdue contre l'Egypte et avait atteint aussi les quarts de finale du Mondial-2010 en Afrique du Sud. Un capital-expérience qui a motivé la FAF d'engager ce technicien qui a géré une sélection ghanéenne constellée de stars. C'est son passage dans cette grande nation de football qui a plaidé en sa faveur pour être engagé par la FAF. Il est vrai que Rajevac a fait un passage en Arabie saoudite puis au Qatar où il n'a pas réussi à rééditer les résultats réalisés au Ghana. En somme, il s'agit pour la FAF de ne pas commettre la même erreur que celle d'engager le Français Christian Gourcuff. Ce dernier faisait son apprentissage au sein d'une sélection nationale et avait fait perdre deux ans à l'équipe nationale. En ce sens, le président de la FAF a privilégié la piste de l'ex-Yougoslavie et des pays de l'ex-bloc de l'Est, laquelle a toujours réussi à l'Algérie, avec notamment le passage de Vahid Halilhodzic et d'autres entraîneurs dans les années 1980 et 1990 comme les Rajkov (ex-Yougouslavie), Ziwotko (Pologne), ou encore Rogov (ex-URSS). Pour ce qui est du handicap de la langue, Rajevac ne parlant pas français, il faut relever que la quasi-totalité des joueurs sélectionnés évoluent dans les championnats étrangers. En d'autres termes, ils parlent l'anglais qui est une langue parlée dans presque tous les pays. Après le coach, place au renforcement de l'effectif Maintenant que l'équipe nationale dispose d'un sélectionneur, le prochain chantier de Raouraoua consiste à renforcer davantage l'équipe notamment au niveau du compartiment défensif. Un compartiment qui constitue le point faible de la sélection, laquelle doit atteindre au moins des demi-finales de la CAN-2017 et surtout se qualifier au Mondial-2018. Raouraoua dira qu'il mobilisera tous les moyens humains et matériels pour la qualification au Mondial. Si les moyens matériels ne font pas défaut à la FAF, il reste pour le président de la fédération de cibler des joueurs à même d'apporter un plus à l'équipe. Il avait déjà annoncé lors de la réunion du bureau fédéral qu'il poursuivra sa politique du tout-professionnel, en prospectant de nouveaux talents. La prochaine cible de Raouraoua est le jeune Ismail Bennacer qui évolue à Arsenal en Premier League. Le milieu de terrain de Bordeaux, Adam Ounas, a déjà donné son accord et devrait faire partie de l'effectif de la sélection nationale à compter de la nouvelle saison. Le président de la FAF s'active ainsi à qualifier l'équipe pour la troisième fois consécutive à une phase finale de la Coupe du monde. |
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