Le CSC vient de changer de directeur général en un temps record. En effet, Abdelkrim Hamiti, le directeur général installé à ce poste il y a à peine une semaine, a été démis de ses fonctions par la direction générale de l'Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP), actionnaire majoritaire du club. «Les responsables de l'entreprise m'ont informé par téléphone que le poste de directeur général a été supprimé», a dit Hamiti lorsque nous l'avons contacté. De fait, des informations crédibles font état du désir des responsables de l'ENTP de former un directoire pour gérer les affaires du club. Et ce directoire sera formé de Hamiti lui- même, de Mohamed Boulahbib, alias «Soussou», et de deux autres membres dont les identités n'ont pas été révélées. Les responsables de l'entreprise, qui détient la majorité des actions dans la SPA (75%), sont habitués à ces changements fréquents car, depuis leur prise en main du club en janvier dernier, cinq directeurs généraux se sont relayés à la direction administrative du CSC. Après Boudida, il y a eu Harkati, Hamana, Soula et en dernier lieu Hamiti. Cette façon de gérer le club n'est pas du goût des supporters qui commencent à s'interroger sérieusement sur l'avenir de leur club favori.

Aussi, nous avons entendu hier les Sanafirs clamer leur volonté de «bouger» pour mettre fin à ce cafouillage et sauver leur club des mains de gens qu'ils considèrent comme incompétents. «Le CSC est géré à partir d'Alger (siège de Sonatrach) et de Hassi-Messaoud (siège de l'ENTP), et cela n'est pas normal. Ce ne sont que de simples conseillers de la direction générale de l'entreprise-mère ou de sa filiale qui prennent les décisions pour dégommer un responsable administratif du CSC et à mettre un autre à sa place», ont-ils souligné. Et un supporter du CSC a même ironisé sur cette situation en disant que «le CSC est tombé bien bas cette fois-ci. Des hauteurs de Tassili Airlines, l'ancien propriétaire, aux profondeurs abyssales des «Abar» (les puits)», un raccourci par lequel les supporters désignent l'Entreprise nationale des travaux aux puits.

Toutefois, sur le plan du recrutement, Boulahbib, qui a pris sa fonction il y a une semaine, est en train de mettre les bouchées doubles pour tenter de rattraper le temps perdu. En effet, selon les informations en notre possession, «Soussou» a déjà fait signer quatre éléments, à savoir Aoudia, Zaâlani, Tayeb et Baiteche. Ce dernier a signé un contrat de 2 ans au cours de la soirée de samedi. Et beaucoup d'autres noms sont annoncés.