L'objectif consistant à assurer continuellement de
l'eau potable aux habitants des trois communes que compte la daïra de Béni-Haoua a été atteint depuis le début de cette semaine, grâce
à l'entrée en service de la station de dessalement d'eau de mer. D'une capacité
de production de 5 000 m3/jour cette infrastructure va satisfaire les besoins
en eau potable de chacune des communes de Béni-Haoua,
Oued-Goussine et Bréra. Il
faut souligner que contrairement aux 32 autres communes de la wilaya de Chlef qui sont alimentées à partir de la SDEM de Ténès
(station de dessalement d'eau de mer) ayant une capacité de traitement de
200.000 m3, les trois autres communes restantes relevant de la daïra de Béni-Haoua ne pouvaient être raccordées au réseau de celle-ci en
raison de la configuration du relief et des coûts excessifs pour une telle
opération. Les pouvoirs publics ont donc opté pour la réalisation d'une station
monobloc de dessalement de l'eau de mer à Béni- Haoua et ce dans l'attente de l'achèvement des travaux du
barrage de Kif-Eddir dans la wilaya de Tipaza.
Celui-ci devra desservir outre la wilaya de Tipaza, toute la partie est de Chlef. Il faut dire que l'Etat a mis les bouchées doubles
pour endiguer la crise de l'eau potable. Les responsables du secteur de l'eau
ont privilégié le recours à l'eau de mer dessalée pour satisfaire les besoins
sans cesse croissants des populations locales. Il fallait donc opter rapidement
pour des techniques de dessalement moins chères, plus simples, plus robustes,
plus fiables, si possible moins consommatrices d'énergie et respectant
l'environnement. Selon un responsable de l'algérienne des eaux, « l'entrée en
service des deux stations de dessalement d'eau de mer (Ténès et Béni-Haoua) devra mettre pour une longue période à l'abri les
populations locales en matière d'approvisionnement en eau».