A
l'instar des années précédentes, le mois de ramadhan et la saison estivale,
tous deux synonymes de rush de visiteurs noctambules, s'annoncent d'ores et
déjà sans éclairage public sur la route de la corniche supérieure et ce, avec
tous les désagréments et autres dangers, qui en découlent. En effet, de l'avis
unanime des usagers, cet axe routier sinueux, constitué essentiellement de
virages à épingle à cheveu, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, expose l'automobiliste non averti à des périls
dans l'obscurité ambiante, en sus des éventuelles et subites apparitions du
porc sauvage, nombreux dans cette contrée côtière et ce, en raison du très peu,
voire carrément de l'absence de battues régulières. La brume épaisse qui couvre
en grande partie la route en cette période de l'année notamment rend la
visibilité presque nulle et s'ajoute ainsi à la longue liste de couacs relevés
sur cet axe routier. En dépit des revendications et les remarques formulées à
ce sujet par les usagers, rien n'a été entrepris à ce jour par les responsables
locaux et ce, malgré leurs multiples promesses. «Les responsables avaient
annoncé, que tout sera prêt dans les plus brefs délais. Nous attendons qu'ils
honorent leurs engagements mais nous n'en sommes pas pour autant sûrs et
certains » a fait remarquer au Quotidien d'Oran un usager dudit tronçon
routier. Ce déplorable état de fait s'additionne malheureusement avec le
calvaire dont sont confrontés les automobilistes sur la RN 2 à hauteur de l'ancienne
église, sise à l'entrée de la municipalité de Mers El Kébir,
où les travaux du grand projet d'un échangeur peinent à avancer, après un arrêt
qui a duré plusieurs jours. Le véritable goulot, qui obstrue la circulation au
niveau de ces lieux, dans les deux sens, exaspère au plus haut point les
usagers. Les altercations entre automobilistes irrités et les tamponnages
meublent l'essentiel de l'ambiance délétère prévalant quotidiennement, avec un
cran en dessus en l'été, à la sortie de ladite commune depuis le lancement en
grande pompe des travaux de cet ouvrage qui ne semble a priori pas susciter
l'approbation de tous les usagers de la RN 2.
D'aucuns
s'accordent à dire que l'après ramadhan, avec la grande ruée des estivants, ne
sera certainement pas une virée de plaisir sur ces deux principales routes où
beaucoup reste encore à faire en matière de sécurité et d'amélioration du cadre
de l'environnement.