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Le
directeur du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), Abdelkrim Yeles, a
écarté, hier, à Médéa, tout lien entre le barrage de Koudiat
Acerdoune et la série de secousses enregistrées,
depuis le 10 avril dernier, au niveau de la commune de Mihoub,
nord-est de Médéa. S'exprimant à l'occasion d'une session extraordinaire de
l'assemblée populaire de wilaya, consacrée au séisme de Mihoub,
le directeur du Craag a indiqué que le travail
d'exploration mené récemment au niveau de ce barrage par des experts du centre
n'a permis de déceler aucun indice ou trace attestant d'une quelconque relation
entre ce plan d'eau et le séisme de Mihoub ou ses
répliques.
Les investigations réalisées dans certaines parties «sensibles du barrage n'ont rien relevé de particulier», a assuré Yeles, ajoutant que les lâchers d'eau de ce barrage ne sont pas à l'origine de cette activité sismique comme certains l'ont suggéré. Lors de la présentation devant l'APW d'un rapport préliminaire sur le séisme qui a ébranlé la commune de Mihoub le 29 mai dernier, Yeles a annoncé qu'une enquête macrosismique sur les effets de ce séisme est en cours, révélant que cinq stations sismologiques complémentaires au réseau national de surveillance ont été installées, au lendemain de ce séisme, dans la région épicentrale pour suivre l'activité microsismique à travers cette partie de la wilaya. Selon le directeur du Craag, ce séisme fait partie de nombreuses secousses que connaît l'Atlas tellien, en raison du rapprochement des plaques tectoniques africaine et eurasienne, affirmant que la séquence sismique qui s'est produite à Mihoub, qui a débuté le 10 avril et s'est poursuivie jusqu'au 29 mai, a permis de libérer une importante quantité d'énergie emmagasinée depuis des années, voire des siècles. |
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