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Près
de 20.300 candidats vont devoir repasser l'examen du baccalauréat, à Oran. Sept
matières sur les 38 prévues dans le programme sont entachées de fraude et
devront être repassées à l'occasion de la prochaine session, par les candidats
inscrits en Sciences expérimentales : mathématiques, physique, sciences, français,
anglais, histoire-géographie et philosophie. Trois autres filières
(mathématiques, techniques mathématiques, économie et gestion) sont concernées
par trois matières communes : français, anglais et philosophie.
Les épreuves devront se dérouler du 19 au 23 juin courant pour des raisons liées à la psychologie des candidats, aux conditions climatiques, aux congés du personnel, mais aussi au calendrier de la prochaine rentrée universitaire. Une période d'adaptation est indispensable aux candidats, surtout en période de jeûne. Ces candidats seront répartis sur 67 centres d'examen. 134 observateurs ont été mobilisés soit 2 pour chaque centre d'examen. Durant la première session le nombre de candidats inscrit était estimé à près de 26.700. La direction de l'Education a affirmé que les établissements «resteront ouverts pour permettre aux candidats, devant refaire l'examen, de réviser en groupe. Fin mai, alors que 800.000 élèves s'apprêtaient à passer les épreuves du baccalauréat, certains d'entre eux ? les élèves des filières scientifiques, mathématiques et gestion - ont reçu les sujets des épreuves dans des messages envoyés sur Facebook. Les épreuves ont aussitôt été annulées, pour une grande partie des élèves. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de la fuite des sujets. Des dizaines de personnes, soupçonnées d'être impliquées dans la fraude, ont été arrêtées. Parmi elles, des enseignants, des employés de l'Office national des examens et des concours et même des directeurs de centre d'examen. Les services de sécurité avaient, également, saisis plusieurs ordinateurs et CD. Les investigations préliminaires pour en identifier les auteurs ont été confiées à la section de recherches de la Gendarmerie nationale d'Alger en coordination avec le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité, les spécialistes en cybercriminalité de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs, et les experts de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui et de l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC. Les investigations qui ont eu lieu au Centre d'impression de l'ONEC, à Kouba, ont montré que certains membres de la commission de lecture et de correction ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets, dont l'interdiction d'avoir un appareil électronique durant leur présence dans le centre. |
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