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Décidément, tout ne tourne pas
rond dans la bâtisse mouloudéenne, où les conflits,
au sein même de la SSPA, peuvent coûter très cher au club, dans un avenir
proche, alors qu'on pensait que l'équipe allait, enfin, retrouver une certaine
sérénité, cet été, pour bien préparer la nouvelle saison. En effet, après la
conférence de presse de jeudi passé à l'hôtel Sheraton, du P-DG Belhadj Ahmed
et durant laquelle il a eu l'appui des trois membres du CA que sont Chorfi, Bessedjerai et Benzerbadj ainsi que d'un actionnaire qui est Hafid Belabbès, une opposition
s'est formée, au lendemain, composée des autres actionnaires et membres du
Conseil d'administration. Ce clan, qui s'active ces derniers jours pour
provoquer une assemblée générale des actionnaires, veut plébisciter l'ancien
P-DG de la société, Tayeb Mehiaoui
qui est en train de faire, actuellement, durer le suspense, puisqu'il est le
seul à pouvoir faire pencher la balance. D'un côté, et selon les dires de
Belhadj : « Je n'ai aucun problème avec Mehiaoui.
Nous travaillons, en parfaite entente en sa qualité du président du CSA et nous nous sommes rencontrés, récemment, pour évoquer, également, l'avenir du club », avait lancé Baba, lors de sa dernière conférence de presse. Et de l'autre côté, l'on apprend que Tayeb Mehiaoui a rencontré, avant-hier, l'ancien président Youcef Djebbari dans la discrétion la plus absolue. Même si rien n'a filtré au sujet de cette rencontre, il est évident que l'opposition veut faire du sénateur son cheval de bataille et le propulser, de nouveau, aux devants de la scène, surtout que ni Larbi Abdellilah, ni Djebbari ne pourront postuler pour le poste de P-DG de la SSPA, tant que le bilan de 2013 n'a pas été approuvé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour Belhadj, qui se dit prêt à organiser cette assemblée, dans la régularité, il n'est pas question de céder du terrain à ses détracteurs, d'autant qu'il a également l'appui des supporters et des autorités locales. En effet, Baba est, d'ailleurs, le seul président du MCO qui a tissé une relation sincère avec la majeure partie des supporters du Mouloudia, qui le plébiscitent, à chaque fois, contrairement à ses prédécesseurs, conspués sans cesse, que ce soit dans le stade ou en dehors des terrains. Aussi, Djebbari qui détient la majorité des actions, à hauteur de 20% du capital, ne sait pas encore s'il aura, largement, le soutien des autres actionnaires. Il attend le feu vert du tribunal pour organiser cette assemblée, qui pourrait bien se tenir avant la fin de la semaine. En tous cas, seul Mehiaoui a, aujourd'hui, les cartes en mains et il faudra attendre cette très attendue AG, pour connaître réellement sa position. C'est dire que la situation n'est guère rassurante et sans l'intervention des autorités locales de la ville et à leur tête le wali Abdelghani Zaâlane, qu'il faut le dire, suit de très près l'actualité sportive de la ville, le Mouloudia d'Oran se dirige, encore une fois, vers une crise qui ne dit pas son nom. |
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