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Fuyant
généralement la canicule qui se manifeste, notamment ces dernières années,
durant le mois de Ramadhan, de nombreuses familles, originaires des régions du
sud du pays en quête de fraîcheur, convergent en cette période, vers la contrée
côtière d'Aïn El Turck.
Pour la grande majorité de ces vacanciers particuliers, leurs séjours au bord
de la grande bleue s'achèvent à la veille de la célébration des fêtes de l'Aïd
d'autres moins nombreux demeureront, encore, pendant quelques jours. Ces
familles invoquent, à l'unanimité, les fortes chaleurs qui sévissent, en cette
période de l'année et ce, pour justifier leur présence au cours du mois sacré
dans ladite contrée.
« C'est extrêmement difficile de jeûner avec une température qui flirte avec les 45°C. Nous avons pris l'habitude d'effectuer un séjour à Aïn El Turck où il fait beaucoup plus frais, durant le mois de carême », a confié en substance un quinquagénaire venu avec toute sa famille de l'oasis de Ouargla, qui a loué une habitation dans la localité de Paradis-Plage où il a l'intention de séjourner pendant le mois en question. Des témoignages similaires ont été formulés par d'autres familles venues du sud du pays. « En plus, ma famille avait, grandement, besoin d'un changement éphémère d'environnement, un remède infaillible pour dé-stresser. Nous avons décidé, alors d'un commun accord, de séjourner sur ce littoral durant le mois de Ramadhan. Mes enfants adorent la mer et ils n'ont pas beaucoup eu l'occasion de la voir» a confié avec humeur un responsable de famille demeurant à dans la ville de Bechar. Toujours est-il que, l'air marin loin de la pollution, constitue, entre autres, l'argument mis en évidence par ces familles et ce, pour invoquer leur engouement à l'égard d'un bref séjour, en cette période de l'année dans cette contrée. Certains responsables de famille, venus des autres villes de la région ouest du pays ont fait remarquer le rétrécissement des vacances à la mer, cette année, en raison du mois de carême dont l'entame est prévu en ce début de mois de juin. « Carême oblige, je ne puis me permettre un séjour en dehors de mon lieu de résidence» a résumé notre interlocuteur, pour justifier sa fin de vacances, au bord de la mer. Notons, encore, dans ce même registre qu'à la veille de l'entame du mois de Ramadhan a été caractérisée par le départ spontané d'un grand nombre de familles, qui passaient des vacances à Aïn El Turck. Les établissements de restaurations essaimés dans cette région côtière ont déjà donné congé à leur personnel. « C'était prévisible avec le Ramadhan. Les vacanciers préfèrent de loin passer ce mois sacré en famille, dans leur lieu de résidence. Nous tenterons néanmoins, d'amortir ce manque à gagner après les fêtes de l'Aïd » a commenté, en substance, un restaurateur installé dans la commune d'Aïn El Turck, abordé à ce sujet par ?Le Quotidien d'Oran'. Des déclarations similaires ont été formulées par d'autres gérants desdits établissements, qui n'ont pas, pour autant, baisser leur rideau, arguant le fait de la sollicitation d'un nombre restreint de clientèle, durant cette période, notamment des familles installées à l'étranger et celles du sud du pays qui fuient la canicule prévalant dans leur lieu d'origine, en ce mois de carême. Signalons dans ce même registre, la reconversion de certains établissements, en salons de thé pour les soirées du Ramadhan, en incluant la disponibilité du narguilé sur le menu de la consommation au même titre que les incontournables gâteaux traditionnels. Les gérants de ces établissements misent beaucoup sur cette activité nocturne, dans cette région côtière, en ce mois sacré, qui attire un grand nombre de jeunes et moins jeunes, des deux sexes, plus particulièrement les accros de la chicha, venus des différents endroits de la ville d'Oran. Toujours est-il qu'à l'instar des années précédentes, au cours de cette même période, les plages de cette région côtière, notamment celles du site des Andalouses et du complexe ainsi que celles de Bomo-Plage et du lieudit « l'Etoile » entres autres, connaîtront certainement, l'habituelle ambiance nocturne qui s'identifie à travers le ?shour' concocté par les familles au bord de la mer. Les soirées sur les plages entre familles et/ou tout simplement entre amis, se prolongent, assez souvent, jusqu'à l'apparition de l'étoile du berger, dans le ciel, synonyme de l'entame du jeûne. |
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