La
Sûreté de la wilaya d'Oran a tracé son programme d'intervention pour sécuriser
les biens et les personnes, durant le mois de Ramadhan. 2.000 policiers ont été
mobilisés pour renforcer le dispositif sécuritaire au cours de ce mois sacré et
la saison estivale. Ce redéploiement va cibler les places et les endroits
publics, ainsi que les différents carrefours qui mènent au centre-ville. Selon
des sources responsables, la stratégie mise en place par le chef de la Sûreté
d'Oran, le contrôleur Nouasri Salah consiste à renforcer
le contrôle et à lutter contre la délinquance et la criminalité, sous toutes
ses formes.
Des
éléments de la police judiciaire, des sûretés urbaines et sûretés de daïras, en
plus des effectifs des unités républicaines de sécurité (URS) sont mobilisés
pour l'application de ce dispositif. Les services de la police ont, également,
renforcé leurs effectifs aux axes routiers, avec des barrages fixes, dans le
but de lutter contre la criminalité de la route. Il est question d'éviter les
accidents de la route et d'inciter les automobilistes à respecter le code de la
route, notamment le respect de la vitesse. Dans la commune d'Oran, des brigades
pédestres de nuit sont mobilisées, depuis plusieurs jours, aux grandes artères,
places publiques et marchés, dans le but de garantir la sécurité des habitants.
Des barrages fixes seront installés aux différents accès qui mènent à la ville
et même à l'entrée des communes balnéaires. Ainsi, en plus de la prévention
contre la criminalité, les policiers auront à vérifier l'autre volet lié à la
sécurité routière. Tout sera pris en considération, fait-on savoir du côté des
initiateurs de ce plan. Le but est de veiller à la sécurité et surtout à
l'amélioration des conditions d'accueil de tous les visiteurs qui afflueront
sur cette ville, explique-t-on. A l'intérieur des sûretés urbaines et sûretés
de daïras, des formulaires de satisfaction du citoyen, en matière d'accueil,
sont mis à la disposition des citoyens plaignants ou autres. Ces documents
renferment 12 questions spécifiant l'âge, le sexe, la profession, l'accueil, le
temps d'attente, les conditions de commodité, l'état des locaux, entre autres.
Toutes les réponses apportées par le citoyen sont déposées dans une boîte aux
lettres mise en place, à l'intérieur de cette structure, et ce dans le but
d'améliorer la prise en charge de la population.