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Plus
les jours passent, plus la pression monte pour les candidats à l'examen du baccalauréat.
Au troisième jour de cet examen, le climat était tendu, les candidats passant
les épreuves de leur spécialité à coefficient élevé. Pour les scientifiques,
c'était les sciences naturelles, aussi difficiles que l'épreuve des
mathématiques de la veille. De 8h30 jusqu'à 13h, les candidats étaient
concentrés devant les sujets proposés. Point de répit. Angoisse, stress et
anxiété étaient difficiles à gérer pour les candidats. D'autant plus que des
rumeurs ont circulé sur des fuites des sujets des épreuves de sciences
naturelles et la langue française. Des candidats ont eu des malaises avant même
le début de cette épreuve et ont été pris en charge au centre d'examen.
Par ailleurs, certains parents dont les enfants ont été interdits d'accès aux établissements d'examen, à cause du retard, n'ont pas hésité à exprimer leur colère et désarroi pour une sanction aussi sévère pour ce qu'ils considèrent comme « 2 ou 3 minutes de retard ». Chose qu'a réfutée, totalement, le représentant de la direction de l'Education d'Oran, affirmant que « les candidats ne peuvent être exclus que suite à 10 ou 15 minutes de retard. Il est impossible qu'un candidat qui se présente avec 3 minutes de retard soit interdit d'accès au centre d'examen ». Une chose est sûre, cette mesure continue à faire polémique et susciter des réactions des premiers concernés et de leurs parents. Sur le réseau social Facebook, cependant, la tension constatée le premier jour sur d'éventuelles fuites de sujets n'était plus la même. Ce moyen de communication n'était plus crédible pour les facebookeurs, malgré les tentatives de certains de publier des sujets présentés comme étant authentiques. Les commentaires étaient plutôt axés sur les réponses les plus correctes aux questions des sujets. Concernant les absences, la journée d'hier a enregistré une augmentation par rapport aux deux jours précédents. Malgré les critiques sur le nombre d'absences, considéré élevé, le ministère de l'Education a minimisé le phénomène, estimant que le taux d'absences est normal. L'examen du bac se poursuivra jusqu'à demain. |
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